Canada:
Pour une lecture nouvelle de la Genèse
Une vision nouvelle pour sortir de l’impasse…
Un modèle novateur
« […] même si ces chercheurs font des observations pertinentes, ils n’ont malheureusement pas, en général, un modèle adéquat pour les interpréter. C’est pourquoi, lorsqu’ils les énoncent, ils le font du bout des lèvres, comme si celles-ci étaient bizarres ou étranges, et qu’elles venaient heurter leur bon sens ou leur manière habituelle de concevoir la causalité des choses. Pourtant, au lieu d’hésiter ainsi, ces hommes de science devraient tirer les conclusions qui s’imposent et changer leur modèle, car l’utilisation d’un modèle approprié ou d’une théorie valable permet toujours de simplifier les choses en apportant des éclaircissements plutôt que de susciter des interrogations.
Mais par quel genre de modèle peut-on justement concilier la dimension divine avec les connaissances que nous possédons actuellement sur l’univers?
Pour répondre vraiment à cette question, il faut, comme nous l’avons entrepris depuis le début, faire subir à notre conception du monde et des lois qui le régissent un changement complet d’orientation. En effet, il faut opérer un véritable retournement à 180 degrés en considérant que la vie découle en réalité d’une Supergenèse qui est aux antipodes des conceptions mécanistes véhiculées présentement, et qui s’apparente plutôt aux processus généraux de reproduction que l’on retrouve chez les êtres vivants.
Des pistes de réflexion sur…
L’état de notre société actuelle
Nous vivons dans une civilisation qui a développé un savoir de très haut niveau en vue d’apprivoiser les lois de l’univers matériel dont elle se réclame. Cependant, paradoxalement, elle est demeurée tout à fait ignorante quant au sens à donner à son existence […]. Et cette situation se révèle à travers un phénomène très concret: nous remplissons le cerveau de nos enfants de quantités astronomiques de connaissances scientifiques et techniques qui, par la suite, leur sont souvent inutiles, et nous les laissons dans l’ignorance la plus complète lorsqu’il est question de leur indiquer le but de leur existence et de leur donner des lignes directrices pour les aider à orienter leur vie face aux diverses étapes ou difficultés qu’ils sont susceptibles d’y rencontrer.
La démarche scientifique moderne
Je m’apercevais qu’en créant une forme de culte du doute, le rationalisme scientifique avait en quelque sorte répandu une véritable épidémie de scepticisme qui, tout en prétendant ouvrir nos horizons, nous avait engagé, en vérité, dans un mode de pensée extrêmement limitatif. Curieusement, tout en ayant magnifié le doute, la science avait oublié de s’appliquer sa propre médecine en refusant de développer le moindre questionnement sur elle-même et sur les limites de sa méthode.
Trop de science et trop peu de sagesse et d’amour. Oui, nous devrons prendre un jour conscience de cette aliénation, et, plus particulièrement, du fait que toute cette fierté que nous mettons dans le déploiement de notre science, en y voyant l’une des marques de notre évolution, n’est en fait, malheureusement, que l’un des signes les plus flagrants de notre dégénérescence!
Aujourd’hui, ce n’est plus Jésus que l’on assassine, mais ce sont toutes les preuves de l’existence des réalités surnaturelles, jugées menaçantes par certains esprits, que l’on tente d’éliminer.
L’âme humaine
L’âme n’est pas faite pour être isolée ou déconnectée de Dieu, et par conséquent, elle ne fait pas bon ménage avec le néant. Si, par orgueil ou pour une tout autre raison, celle-ci n’est pas habitée par l’Esprit divin qui alimente et supporte tout ce qui Est, elle ressent donc un immense vide et, de ce fait, un grand malaise que certains qualifient aujourd’hui d’angoisse existentielle.
Le réflexe de plusieurs d’entre nous, face à ce malaise, consiste alors à vouloir, plus ou moins consciemment, se “remplir” pour suppléer au vide causé par notre déconnexion de Dieu. »