Vos questions

Parcourir les questions-réponses :

Utilisez le module de commentaires ci-dessous pour poser votre question :

Laisser un commentaire

72 réflexions au sujet de “Vos questions”

  1. QUE PENSER DU « CHANNELING » ?

    J’ai une question à vous poser sur le channeling. Est-ce dangereux? et pourquoi? Ma fille voudrait me faire lire ce livre ( L’histoire secrète du Monde_Laura Knight-Jadczyk ). Cette femme fait du channeling, j’en ai fait dans ma jeunesse et j’ai eu des mauvaise expériences, est-ce du à ca? merci j’attend votre réponse. P.S Aujourd’hui je suis redevenu catholique pratiquant je vais à la messe presqu’à tous les jours. J’ai eu des prières de libérations sur moi par un prêtre, décédé en septembre.

    Répondre
    • Bonjour,

      Vous avez tout à fait raison d’être prudent pour vous et pour votre fille, car les saints défunts qui sont au-dessus des humains ne peuvent venir nous parler que très rarement, lorsque Dieu les autorise et pour des raisons très particulières. Quant aux autres esprits qui sont appelés dans les séances de nécromancie ou par d’autres moyens et qui se situent en quelque sorte en-dessous de nous, ce sont des esprits impurs qui, sous l’apparence de vérités, ne peuvent que divulguer des mensonges. Ces pratiques sont donc inutiles et dangereuses, car, tout en suscitant malheureusement une forme de fascination en produisant une sensation de pouvoir, elles peuvent exposer les personnes qui y ont recours à des infestations, voire des possessions.

      Dans L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, les propos que Jésus adresse à Judas, qui était tenté par la nécromancie, sont d’ailleurs très clairs à ce sujet :

      « […] dans le livre de Saül, il est dit : “Samuel dit, en apparaissant : ‘Pourquoi m’as-tu troublé en me faisant évoquer ? Pourquoi m’interroger après que le Seigneur s’est retiré de toi ? Le Seigneur te traitera comme je te l’ai dit… parce que tu n’as pas obéi à la voix du Seigneur “.

      « Fils, ne tends pas la main vers le fruit défendu. Rien que de l’approcher, c’est une imprudence. Ne sois pas curieux de connaître ce qui est au-delà de la terre, de peur d’être victime du poison satanique. Fuis l’occultisme et ce qui ne s’explique pas. Une seule chose doit être accueillie avec une sainte foi: Dieu. Mais ce qui n’est pas Dieu et ne s’explique pas par les forces de la raison et ne peut être créé par les forces humaines, fuis-le, fuis-le, que ne s’ouvrent pas pour toi les sources de la malice et que tu ne comprennes pas que tu es “nu”. Nu : repoussant dans une humanité mêlée au satanisme.

      « Pourquoi veux-tu étonner avec des prodiges obscurs ? Étonne par ta sainteté et qu’elle soit lumineuse comme une chose qui vient de Dieu. Ne désire pas déchirer les voiles qui séparent les vivants des trépassés. Ne trouble pas les défunts. Écoute-les, s’ils sont sages, tant qu’ils sont sur la terre. Vénère-les en leur obéissant même après leur mort. Mais ne trouble pas leur seconde vie. Celui qui n’obéit pas à la voix du Seigneur perd le Seigneur. Et le Seigneur a défendu l’occultisme, la nécromancie, le satanisme sous toutes ses formes. Que veux-tu savoir de plus que ce que la Parole te dit déjà ? Que veux-tu opérer de plus que ce que ta bonté et ma puissance te permettent d’opérer ? Ne désire pas le péché, mais la sainteté, fils. » Valtorta, M., L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, 2ième éd., 188.6

      Enfin, le Catéchisme de l’Église catholique, inspiré par les enseignements du Christ est aussi très clair sur ces questions :

      « Toutes les formes de divination sont à rejeter : recours à Satan ou aux démons, évocation des morts ou autres pratiques supposées à tort “dévoiler” l’avenir. La consultation des horoscopes, l’astrologie, la chiromancie, l’interprétation des présages et des sorts, les phénomènes de voyance, le recours aux médiums recèlent une volonté de puissance sur le temps, sur l’histoire et finalement sur les hommes en même temps qu’un désir de se concilier les puissances cachées. Elles sont en contradiction avec l’honneur et le respect, mêlé de crainte aimante, que nous devons à Dieu seul. » (CEC § 2116)

      Espérant vous avoir apporté un peu de lumière,

      Fraternellement,

      Jean-Marcel Gaudreault

      Répondre
  2. LES DINOSAURES, CRÉATURES « INUTILES » DE DIEU?

    Dans un passage de Maria Valtorta ( que je n’ai pas copié hélas)il est dit que Dieu n’aurait pas créé de vie inutile ( en gros que tout aurait été judicieusement agencé) . Pourquoi justement les dinosaures ne répondent pas à cette exigence et de fait ont disparu pour la plupart ( pas les crocodiles)? Par ailleurs si l’homo erectus était plus grand et plus fort auparavant, ( on vérifie cependant qu’au Moyen âge , il aurait été sauf exceptions, globalement plus petit qu’aujourd’hui) ,n’est-ce pas une transformation, il y aurait des limites à une éventuelle transformation de la structure du corps humain ?

    Votre positionnement me convient tout à fait d’autant que les autorités scientifiques pour la plupart sauf d’excellentes exceptions se sont totalement discréditées pendant les récentes persécutions sanitaires . Mais des précisions à la lumière de notre foi me sont nécessaires. Merci

    Répondre
    • Bonjour à vous,

      Je me souviens bien du passage de Maria Valtorta que vous évoquez (cf. Les cahiers de 1945 à 1950, p. 604). Évidemment, je ne suis pas dans les secrets de Dieu au point de connaître les Pensées qui auraient pu Le guider dans ce choix d’éliminer les dinosaures. Cependant, ma réflexion irait dans le sens suivant. À l’origine, comme le souligne la Vierge dans l’article que vous avez lu, même si certains animaux étaient des « monstres énormes », tous les êtres inférieurs respectaient et obéissaient à l’homme parce qu’ils suivaient la Volonté divine et que “la création tout entière se soumettait aux ordres du Seigneur”. Cependant, dans les enseignements donnés à Maria Valtorta dans Leçons sur l’Épître de saint Paul aux Romains ( p. 228), il est dit :

      « Puis Adam a péché, et par sa faute la Terre a été maudite. Parmi les nombreuses tribulations que la Terre a produites à l’homme déchu car devenu insubordonné à Dieu, il y a celle de l’insubordination des créatures qui lui étaient inférieures. En effet, en plus d’être obligé, pour avoir sa nourriture quotidienne, de travailler une terre devenue maudite, Adam s’est trouvé obligé de se protéger contre les animaux, créatures inférieures. Les animaux n’étaient plus bons. Ils lui étaient devenus rebelles comme lui-même était devenu rebelle à son Créateur. Et ils étaient devenus ennemis entre eux. Depuis, c’est le désordre qui a installé son règne, […]. »

      Je serais donc porté à croire que la taille gigantesque de ces animaux monstrueux et incontrôlés ne correspondait pas au climat que Dieu voulait instaurer dans le monde paisible et renouvelé qu’Il désirait mettre en place après le déluge. Cependant, dans un autre de ses enseignements donné cette fois dans L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, Jésus présente les formes naturelles, animaux et autres, comme de « magnifiques jouets » (Tome 3, 167.10) que le Créateur a mis à la disposition de l’être humain pour qu’ils puissent contribuer à sa formation. — Et effectivement, Platon avait raison, les formes naturelles représentent des idées, elles transmettent de multiples messages qui peuvent aller de la tendresse maternelle à l’entraide, à la ruse, à la férocité, etc. — Je présume donc que, pour des raisons de formation, Dieu n’a pas voulu exclure totalement de sa Création les créatures qui pouvaient évoquer le danger, le mal ou la férocité, d’où, à mon sens, le maintien d’animaux dangereux mais de taille raisonnable comme le serpent (dont l’allure sournoise et louvoyante nous fait facilement penser à Satan) ou le crocodile (qui sous des airs de tranquillité presque souriante peut se transformer rapidement en une menace considérable, comme certains pièges que le Malin peut nous tendre) ou les fleurs qui nous parlent de beauté, d’innocence et de pureté, etc.

      Quant aux variations de taille des êtres humains auxquelles vous faites allusion dans votre deuxième question, elles font effectivement partie des variations normales que l’on peut observer dans les populations, humaines et autres, en fonction des fluctuations qui surviennent au niveau du climat, du régime alimentaire, des conditions de santé, de la démographie et de divers autres facteurs qui exercent une certaine influence, mais sans que celle-ci aille jusqu’à transformer l’espèce en une autre espèce. Par exemple, pour différentes raisons que l’on connaît, les gens ont aujourd’hui une taille plus forte, mais la tendance pourrait tout aussi bien s’inverser si nos conditions de vie venaient à changer, comme cela fut observé chez les pinsons des îles Galapagos. Bref, il n’y a pas là l’ombre d’une évolution, et la raison en est toute simple.

      Si nous examinons tout d’abord, attentivement de quelle manière la nature se présente à nous, nous pouvons constater qu’il y a à l’intérieur de chaque espèce de multiples variations — couleur du pelage, des yeux, de la taille, différences de comportement, etc.—Pourtant, malgré cette diversité très grande, les animaux d’une même espèce ne se transforment pas en une autre espèce parce que, malgré les micro-variations qu’ils affichent, le génome de chaque espèce est d’une certaine manière « verrouillé ». Ainsi les chats demeurent des chats, les chiens des chiens, les éléphants des éléphants et ainsi de suite. Ce verrouillage est d’ailleurs très bien illustré par le cas des chiens dont le génome possède une plasticité particulièrement grande si on le compare à celui des autres espèces animales, ce qui a permis la création de toutes les races que nous connaissons aujourd’hui, mais qui n’en demeurent pas moins, malgré toutes les manipulations et croisements faits, toujours des chiens, seulement des chiens.

      Et ce plafonnement dans les possibilités de changement qui démontre à quel point la Création est conçue d’une manière extrêmement intelligente se comprend très bien. D’une part, Dieu étant Créateur, donc créatif, il est tout à fait compréhensible qu’Il ait voulu que les germes de chacune des espèces qu’Il a implantées soient conçus en vue de produire des spécimens possédant une diversité de traits – couleurs, formes, tailles, etc. –. Toutefois, pour des raisons d’ordre et d’harmonie, il était aussi capital que ces possibilités soient nettement circonscrites par un ensemble de limites, de telle sorte que le cachet propre à chaque lignée végétale ou animale ne soit jamais abandonné, sans quoi le résultat obtenu et observé aujourd’hui ne serait qu’une bouillie chaotique, si ce n’est dysfonctionnelle, de traits affichant des créatures informes et même monstrueuses. C’est pourquoi, comme vous l’intuitionniez dans la formulation de votre question, il est clair qu’il existe des limites aux transformations que peut subir le corps humain. Et c’est précisément ce que démontrent malgré eux les scientifiques évolutionnistes qui, ne parvenant jamais à trouver de formes intermédiaires, sont toujours contraints de nous les faire imaginer.

      Espérant vous avoir été utile,

      Cordialement

      Jean-Marcel Gaudreault

      Répondre
  3. LA DIVINE VOLONTÉ REMPLACE-T-ELLE LES SACREMENTS DE L’ÉGLISE?

    (En réaction à la capsule vidéo “La religiophobie”)

    Dans l’énoncé que vous faites des différents cas de religiophobie, il existe un cas particulier que vous n’avez pas mentionné, en lien avec la transition voulue par Dieu lui-même à travers le troisième fiat : celui de la Divine Volonté énoncé par Luisa Picarreta. En effet certains chrétiens, catholiques pratiquants, se sont détournés de l’église actuelle, trop humaine, non pas pour la dénigrer mais parce qu’ils ont été averti du changement majeur qui allait advenir. Par intuition divine plus que par ego récalcitrant, ces personnes se dirigent tels des pionniers de la nouvelle ère, vers un monde intérieur nouveau qui les appelle et les font délaisser les arguments de l’ancienne église, jusque même aux sacrements institués par le Seigneur lui-même. Jésus n’est-il pas fatigué du tabernacle froid dans lequel il a passé 2000 ans à attendre ses fidèles ? Ne dit-Il pas dans les écrits du livre du ciel que la nouvelle hostie sera l’âme choisie dans laquelle il se complaira au lieu d’être comprimé dans un petit morceau de pain sans vie ? C’est vrai que pour certains, l’église des hommes ne reflète plus la présence du Seigneur et, dans un élan que l’Esprit Saint suscite en eux, ceux-ci commencent à prévenir leurs frères et soeurs d’un évènement majeur à venir, comme l’ont fait tant de prophètes de l’ancien testament pour prévenir de l’arrivée imminente du Christ dans ce monde.

    Merci pour vos dons et vos explications à travers toutes ces vidéos qui sont le moyen moderne des prophètes des derniers temps.

    Répondre
    • Si j’ai bien saisi le sens de votre intervention , je dirais que l’option dont vous parlez ne peut être que très marginale, si ce n’est invraisemblable, car la Divine Volonté, lorsqu’elle est bien comprise, sans être imprégnée de l’esprit de rébellion du protestantisme qui vient du Malin, ne nous éloigne pas des sacrements et de l’Église mais elle nous en rapproche. L’allusion au fait que la nouvelle hostie sera l’âme est évidemment métaphorique, comme de nombreuses images qu’utilise fréquemment le Seigneur dans ses messages. Elle ne signifie donc nullement que l’Eucharistie sera délaissée.

      Dans ses écrits qui traitent de la manière dont les enfants de l’Église ressuscitée de la fin des temps vivront leur vie chrétienne, la mystique catholique Jeanne le Royer, Sœur de la Nativité, décrit clairement la très grande ferveur de la pratique religieuse qui aura cours à ce moment, incluant l’Eucharistie. En voici un extrait :

      « Chaque jour le Saint Sacrifice des autels y sera offert. Les prêtres rétabliront le bel ordre de l’Église, autant qu’il sera possible; ils célébreront, prêcheront, instruiront, exerceront toutes leurs fonctions, et ne cesseront de préparer les cœurs à la venue du Messie, quoi qu’ils ne puissent absolument savoir le temps précis de ce second avènement. Sur leur parole, on l’attendra de jour en jour. La communion des fidèles sera fréquente et journalière pour le très grand nombre. On enchérira même de beaucoup sur la ferveur des premiers fidèles. » Écrits de la mystique catholique Jeanne le Royer, Sœur de la Nativité, Tome 1 p. 346

      « Ces vrais enfants de l’Église unis ainsi par les liens de la charité, formeront entre eux une petite république, la plus parfaite qu’on ait jamais vue sur la terre. Il n’y aura ni lois civiles, ni juridiction, ni police extérieure, parce qu’on ne connaîtra que l’autorité de Dieu, dont on suivra la loi sainte uniquement par principe de conscience et d’amour, sans s’en écarter d’un seul point. Heureux état ! ce sera la vraie théocratie, qui eût été le seul gouvernement du genre humain, si L’homme n’avait péché. Tous les biens y seront communs, sans distinction de mien et de tien. De sorte que la primitive Église n’était qu’une ébauche de celle-ci…. Chacun s’occupera par raison, plus que par besoin., d’un travail modéré, capable chaque jour de faire subsister un corps presque tout céleste, et d’entretenir une vie qu’on s’attendra de finir à chaque instant.

      « Le plus grand soin pour tous sera donc celui du culte des autels, et l’entretien de tout ce qui a rapport à la religion et peut contribuer au salut commun et à la perfection de ses enfants. On n’entendra dans cette sainte société que des hymnes et des cantiques de joie, des airs de jubilation, des accords harmonieux que le divin amour formera sans cesse, en l’honneur du Dieu trois fois saint; et non point de ces chansons profanes, de ces accents lascifs et corrupteurs d’une musique efféminée qui amuse et amollit aujourd’hui si criminellement les coupables enfants du siècle. Par ces divins accents tous les cœurs seront pénétrés et embrasés des plus pures flammes, et du sein de l’Église de la terre s’élèvera continuellement un agréable concert, pour l’unir et répondre aux concerts de l’Église du Ciel, et restituer à la musique sa fonction naturelle et sa première destination. » Ibid. p. 349-350.

      Bien fraternellement,

      Jean-Marcel Gaudreault

      Répondre
  4. PEUT-ON AVOIR UNE SAINTE COLÈRE?

    Bonjour Monsieur Gaudreault,
    J’espère que vous allez bien.
    Jésus a, pendant toute sa vie, tendu l’autre joue et en tant que chrétien, nous nous devons de faire de même.
    Lâcher prise, être humble partout et toujours, rester serein et donner la charité tout en gardant sa joie c’est formidable!… Bien qu’il faut demander la force du saint esprit et veiller constamment…
    Mais que fait-on de la sainte colère, de la dignité d’enfant de Dieu que nous avons en nous depuis notre baptême ? Et surtout, comment l’appliquer et la mettre en pratique ? Y a-t-il un don de discernement à avoir ?
    J’ai l’impression que je suis trop gentil et des fois les gens en profitent. Jésus a eu des colères saites mais quand les a-t-il appliquées réellement ? Merci d’avance Monsieur Gaudreault pour cette analyse qui me fera grandir en maturité spirituelle. Que Dieu vous garde. L. M.

    Répondre
    • Bonjour L.,
      Les saintes colères comme celles de Jésus sont plutôt rares, car les colères que l’on rencontre chez les humains reflètent le plus souvent, non pas une ferme volonté de corriger une situation injuste inspirée par une motivation entièrement altruiste, mais une perte de contrôle de nos émotions déclenchée par notre moi (égo) qui demande à satisfaire sa rancœur en réponse à une frustration quelconque. D’ailleurs, même si on parle souvent de la « sainte colère de Jésus », je n’ai jamais perçu l’intervention de Jésus auprès des vendeurs du temple comme une véritable colère de défoulement semblable à celle que vivent les humains.

      Cependant, notre foi chrétienne ne nous interdit pas de nous affirmer avec véhémence lorsqu’une situation injuste demande à être corrigée (correction fraternelle). Et vous avez parfaitement raison, cela demande du discernement pour savoir s’il faut tendre la joue ou corriger; d’autant plus que souvent, plus ou moins consciemment, nous sommes portés à couvrir nos colères d’un voile de vertu pour mieux les justifier.

      C’est pourquoi il importe de nous interroger sincèrement sur la provenance de la fermeté ou de l’ardeur que nous voulons et y mettre. Est-ce que c’est moi qui veux me satisfaire humainement – colère de rancœur ou de défoulement– ou ai-je vraiment à cœur de corriger une situation injuste? Et cette correction demande-elle le degré de fermeté que je prévois lui appliquer?

      Exemple : si mon enfant ne regarde jamais avant de traverser la rue alors que je lui ai déjà dit très souvent de le faire et, un jour, il passe à deux cheveux de se faire frapper par une automobile, cela nécessitera sans doute une intervention sévère de ma part. Parfois il faut donc intervenir fermement. En outre, ma façon d’intervenir, selon qu’elle est vraiment altruiste ou qu’elle résulte d’une perte de contrôle aura des conséquences directes sur l’efficacité de l’intervention. Si j’entre en colère parce que je suis humilié ou frustré parce que mon enfant m’a désobéi, il le sentira et aura tendance à se dire simplement « Papa a disjoncté ». Par contre si, en corrigeant sévèrement l’enfant, il sent que je conserve le contrôle de mes émotions et que je le fais tout d’abord pour son bien, parce que je ne veux pas qu’il devienne désobéissant et aussi parce qu’il risque de perdre sa vie, le message atteindra plus directement son but. Et cela est tout aussi valable pour une correction faite à l’endroit d’autres personnes comme des collègues de travail.

      La charité n’est donc pas incompatible avec une grande fermeté. Par contre pour diverses raisons qui seraient longues à expliquer, la douceur et le pardon sont souvent plus efficaces qu’une intervention forte. De plus, la douceur ne nous fait pas perdre notre dignité si elle est choisie librement, c’est-à-dire si nous ne la choisissons pas par paresse ou par crainte de la réaction d’autrui, mais en sachant très bien que nous pourrions intervenir d’une manière plus vigoureuse si nous le désirions.
      Espérant vous avoir apporté un peu de lumière,
      Jean-Marcel Gaudreault

      Répondre
  5. POURQUOI UNE DIFFÉRENCE DE DÉTAILS HISTORIQUES ENTRE LES ÉCRITS DE LUISA PICCARRETA ET CEUX DE MARIA VALTORTA?

    Bonjour,
    Je suis un lecteur tenace de Maria Valtorta et convaincu à 100% de l’origine divine et de l’authenticité de ses écrits. Je viens vers vous pour un sujet qui je pense doit absolument être clarifié. Je m’intéresse beaucoup à Luisa Piccarreta depuis quelques temps, et il me paraît évident qu’il s’agit également tout comme Maria Valtorta d’une grande mystique.
    Cependant, en lisant quelques passages du livre “La Reine du Ciel dans le Royaume de la Divine Volonté” de Luisa Piccarreta (que vous pouvez trouver en intégralité sur internet), j’ai été rapidement intrigué par certains passages, à cause de différences dans des détails historiques de la vie de Marie et de Jésus par rapport à ce qu’on peut lire dans les ouvrages de Maria Valtorta. Ces passages sont censés être des dictés de la Vierge Marie à Luisa, c’est pourquoi je ne comprends vraiment pas comment il peut y avoir de telles différences. Je vous mets par exemple un passage qui peut nous interpeller:

    « Leçon de la Maman céleste (23ème jour): Ma chère fille, comme je suis heureuse de t’avoir auprès de moi et de pouvoir t’enseigner comment le Royaume de la Divine Volonté peut s’étendre à toutes choses. Toutes les souffrances et les humiliations vécues dans la Divine Volonté sont des matières premières qu’elle utilise pour étendre son Royaume. Par conséquent, sois attentive et écoute bien ta Maman. Je continuais de demeurer dans la grotte de Bethléem avec Jésus et ce cher saint Joseph. Comme nous étions heureux ! […]Une autre surprise pour nous : une étoile nouvelle brilla dans le ciel. Par sa lumière, elle était à la recherche d’adorateurs pour les amener au petit Bébé Jésus pour l’adorer. Trois personnes, éloignées l’une de l’autre, furent rejointes par cette lumière et, investies d’une lumière surnaturelle, elles suivirent l’étoile qui les conduisit à la grotte de Bethléem aux pieds du céleste Bébé. Quel ne fut pas l’étonnement de ces trois Rois Mages quand ils reconnurent en l’Enfant le Roi du Ciel et de la terre, celui qui venait pour aimer et sauver toute l’humanité !

    « En fait, pendant qu’ils adoraient l’Enfant et contemplaient sa céleste beauté, le Nouveau-né fit briller sa Divinité à travers sa petite Humanité. La grotte se transforma en un paradis, si bien que les Rois Mages ne pouvaient se détacher des pieds du divin Enfant, jusqu’à ce que la lumière de sa Divinité revienne à l’intérieur de son Humanité. Et moi, exerçant mon rôle de Mère, je leur parlai longuement de la descente du Verbe et les fortifiai dans la foi, l’espérance et la charité, symbolisées par les cadeaux qu’ils offrirent à Jésus. Remplis de joie, ils retournèrent dans leurs régions respectives, pour y être les premiers propagateurs de la Bonne Nouvelle.

    « Ma chère fille, reste à mes côtés et suis-moi partout. Nous étions sur le point d’arriver au quarantième jour après la naissance du petit Roi Jésus, quand la Divine Volonté nous convoqua au Temple pour y accomplir la loi : la Présentation de mon Fils. Nous sommes donc allés au Temple. C’était la première fois que nous sortions avec le charmant Bébé. Une douloureuse blessure s’ouvrit dans mon Cœur : je devais offrir mon Enfant comme victime pour le salut de tous. Nous sommes entrés dans le Temple et, en premier lieu, nous avons adoré la Majesté divine. Ensuite, nous avons appelé le prêtre et, en déposant l’Enfant dans ses bras, je fis l’offrande du Bébé céleste au Père Éternel en sacrifice pour le salut de tous. Le prêtre se nommait Siméon. Quand j’ai déposé Jésus dans ses bras, il a reconnu en lui le Verbe Divin. Il exulta d’une très grande joie et, après l’offrande, dans un rôle de prophète, il prophétisa mes futures souffrances. Oh ! comme la Majesté Suprême donna un grand coup à mon Cœur maternel en m’apprenant la tragédie de toutes les souffrances qu’allait vivre mon petit Enfant. […] »

    Pour rappel, dans l’œuvre de Maria Valtorta, les rois mages ne vont pas voir Jésus dans la grotte, mais dans une maison à part, à Bethléem! La sainte famille est sortie de la grotte depuis longtemps! Par ailleurs, lors de la visite des mages, la Vierge Marie est silencieuse et discrète. Un autre détail encore plus choquant: Siméon n’est pas le prêtre lors de la présentation de Jésus au temple! C’est un vieillard de passage, qui a senti, inspiré par l’Esprit Saint, qu’il devait se rendre au temple. J’aimerais surtout savoir comment on peut interpréter ces contradictions? Savez-vous si les écrits de Luisa Piccarreta ont été modifiés (un peu comme pour Catherine Emmerich)? Ou peut-être que les dictées n’étaient pas écrites spontanément? Ou peut-être qu’il ne s’agit pas de dictées, mais plutôt d’inspirations divines, et Luisa écrit ce que la Vierge Marie lui semble dire intérieurement (dans ce cas seul ce qui touche au domaine de la théologie est infaillible)? Vous en savez sûrement plus que moi à ce sujet. Je vous serais bien reconnaissant de m’éclairer à ce sujet. Je vous remercie,
    Florian B.

    Répondre
    • Bonjour Florian,
      Je comprends très bien votre questionnement. Il faut, je crois, tenir compte du fait qu’avant L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, aucune Œuvre n’avait été dictée par Dieu dans le but très précis de donner le détail très fin de tous les événements, tels qu’ils se sont réellement passés. Jésus a même rappelé à maintes reprises à Maria Valtorta l’importance de faire une rédaction immédiate afin de ne rien oublier, en exprimant à quel point il était crucial de tout rapporter dans les moindres détails, sans faire d’erreur. Il lui a même souligné que ce n’était pas son œuvre personnelle mais son Œuvre à Lui, donc Œuvre de Dieu.

      Avant cela, il semble que la nécessité de donner une description exacte des faits n’était pas dans les priorités divines. Il y a bien eu les Évangiles et plusieurs Œuvre pieuses comme celle d’Anne Catherine Emmerich, mais, comme nous le savons, même dans les Évangiles, Dieu a permis que se glissent des erreurs factuelles et des imprécisions, comme dans la parabole des talents qui ne parle pas de la distinction importante du talent d’or, ou dans l’épisode de la Cananéenne qui néglige la description du contexte, pourtant tout à fait crucial pour que nous puissions comprendre les propos de Jésus, et nous pouvons inclure ici la visite des mages qui est décrite de façon très sommaire et dont nous croyions depuis le début qu’elle avait eu lieu dans la grotte.

      Cela, Dieu le permet, car Il veut que nous prenions notre part de responsabilité, en tant que créatures, dans la Rédemption, et il ne peut se mettre à intervenir constamment à chaque fois que se glissent des erreurs ou des imprécisions à cause de nos imperfections, nos négligences ou nos difficultés de compréhension.

      En conséquence, dans ce contexte, les divergences que l’on peut observer entre l’Œuvre de Maria Valtorta et l’Œuvre écrite par Luisa Piccarreta, n’apparaissent pas comme dramatiques puisque la description qui est donnée dans la dernière est, après tout, conforme à la compréhension que nous avions des Évangiles depuis le début, d’autant plus que le but de cette Œuvre n’était pas de nous relater une description détaillée des événements, mais de nous transmettre un enseignement spirituel portant sur la Divine Volonté. En outre, comme celle-ci est de plusieurs années antérieure à L’Évangile tel qu’il m’a été révélé et que Maria Valtorta n’était pas connue à l’époque, on peut facilement imaginer que, si la Vierge avait parlé d’une autre maison que la grotte, cela aurait probablement été jugé non conforme aux Évangiles et aurait contribué à détruire complètement la crédibilité de l’Œuvre pour une raison qui n’était pas essentielle.

      Enfin, se greffe également à tout ceci une dimension mystique qui nous échappe aussi souvent, et qui fait que ce qui nous apparaît mensonger ou contradictoire, au fond, ne l’est pas si nous quittons notre façon terrestre de comprendre les choses pour nous imprégner du langage céleste qui est fréquemment imprégné d’une vision spirituelle et symbolique des choses. Par exemple, dans L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, on explique que Syméon n’était pas le prêtre qui était de service ce jour-là, mais un vieillard pieux et inspiré qui passait, ce qui peut sembler en contradiction avec le texte de Luisa. Cependant, lorsqu’on examine les commentaires subséquents faits sur cet épisode dans L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, on en arrive à comprendre que le vieillard était davantage prêtre dans la façon de vivre sa foi que le prêtre de service dont la foi était morte et qui est disparu après avoir accompli ses formalités rituelles. Donc, au plan strict, Syméon n’était pas le prêtre, mais, au sens spirituel ou mystique, il était véritablement le prêtre. Le ciel a donc souvent ainsi sur les événements ce regard pénétrant et symbolique qui échappe totalement à notre regard terrestre.

      Et il en va de même pour la demeure de la Sainte Famille visitée par les mages. Au sens strict, il ne s’agissait pas de la grotte, ce qui peut donner une impression de contradiction, mais, au sens spirituel, elle se situait symboliquement dans la continuité de la grotte puisque, tel que le mentionnent les commentaires subséquents de L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, il s’agissait d’une pauvre demeure en comparaison avec la richesse exorbitante des mages.

      Bref, je dirais que Dieu a une façon bien à lui de percevoir les événements et de fixer les priorités sur ce qui doit être révélé en chaque Œuvre, en visant des objectifs spirituels qui, souvent, nous échappent ou nous déconcertent.

      Enfin, à tout ceci on peut évidemment ajouter tous les biais suscités par les termes choisis par les traducteurs, qui ne véhiculent pas toujours les subtilités présentes dans l’Œuvre originale mais que je ne suis pas en mesure d’évaluer présentement.

      Espérant avoir pu vous apporter un peu de lumière, si minime soit-elle, je vous transmets mes salutations cordiales,

      Fraternellement,

      Jean-Marcel Gaudreault

      Répondre
      • Bonjour,

        J’aimerais rebondir sur cette problématique des nombreuses divergences entre deux œuvres que je crois authentiques, jusqu’à preuve du contraire. Il n’y a pas que les détails circonstanciels comme ceux qui ont été évoqués plus haut. On trouve aussi des aspects plus fondamentaux et spirituels.

        En particulier, le péché originel, qui s’origine dans la désobéissance et l’autonomisation de la volonté humaine chez Luisa, sans que n’entre en jeu aucune luxure ou sensualité. Clairement, nous sommes face à quelque chose qui touche aux dimensions spirituelles de l’âme humaine: l’intelligence et la volonté, et même la mémoire, puisqu’Eve, puis Adam, semblent en quelque sorte “oublier” la Parole injonctive divine. Chez Maria, les choses sont beaucoup plus terre à terre, liées à la concupiscence, la sensualité, la luxure. Pour aller à l’essentiel et illustrer cette différence, je vous cite le compte rendu d’un détracteur de Maria Valtorta, rapportant le passage et le comparant à la Genèse (pardonnez le style à charge):

        “si l’on en croit une catéchèse de « Jésus » (EMV 17) : Eve aurait été caressée par le serpent, et ça lui aurait plu au point d’y revenir plutôt que de courir appeler Dieu à son secours. Personne n’a jamais appris cela au catéchisme. C’est pourtant ce que « Jésus » révèle à Maria le 5 mars 1944, après 20 siècles de silence sur la question, et en manipulant l’Ecriture Sainte. Car pour justifier ce scoop, dans cette catéchèse « Jésus » cite la Genèse (3,6) comme suit: « La femme vit que l’arbre était bon à manger et séduisant à voir… elle prit de son fruit et mangea », quand la Genèse nous dit exactement: « La femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, séduisant à voir et désirable pour acquérir l’intelligence ; elle prit de son fruit et mangea ». Selon la Genèse la faute originelle est donc bien, comme on nous l’a toujours appris, un péché d’orgueil : celui de vouloir tout comprendre, de vouloir être comme Dieu. Il n’est pas question de luxure. Mais la suppression des mots se rapportant à l’acquisition de l’intelligence, pourtant essentiels, rend la phrase ambiguë et nous en cache le véritable sens. Et c’est le prétendu « Jésus » qui est ici l’auteur du délit ! Imagine-t-on le vrai Jésus faire des coupes dans les textes sacrés pour en modifier le sens et justifier son enseignement ?”
        (Source: René Gounon, Maria Valtorta l’Evangile dévoyé, sosdiscernement)

        Doit-on y voir des reflets complémentaires d’une seule et même réalité ? C’est la question que je me pose, et vous pose.

        Merci, bien à vous.

        Philippe

        Répondre
        • Bonjour à vous,

          Après avoir lu Luisa Piccarreta et Maria Valtorta, je dois dire que je n’ai effectivement pas vu de divergences fondamentales comme vous le soulignez. Cependant, même si l’approche et le style sont certes différents car les deux Œuvres ont des buts différents, l’angle de présentation de la faute originelle, telle que présentée dans les écrits de Maria Valtorta, ne m’a pas semblé si terre à terre, car tout dépend du texte auquel on réfère et de la manière dont on l’interprète.

          Par exemple, l’analyse de l’auteur que vous citez est très visiblement fallacieuse, car il compare la description globale de la faute faite dans la Genèse avec une analyse minutieuse que Jésus fait d’un moment très précis du découpage des différentes étapes du cheminement d’Ève dans la faute qui permet de constater qu’elle aurait pu reculer et retourner vers le Père si elle l’avait voulu vraiment plutôt que de demeurer dans l’orgueil.

          C’est un peu comme si je comparais la description globale d’une pomme, telle que vue de l’extérieur par une personne, avec une autre description qui s’attarderait sur la description du cœur de la pomme vue de l’intérieur, et que je disais que la seconde description est fautive parce qu’elle omet des informations perceptibles de l’extérieur.

          En outre, l’attention de l’auteur est ici clairement sélective, car il sort les phrases citées de leur contexte en omettant le fait que, dans les deux paragraphes précédents, Jésus fait clairement allusion à l’orgueil que Satan a injecté dans la Création et à la volonté de connaître qu’Adam et Ève ont voulu usurper. D’ailleurs, il est clair qu’à l’étape décrite par Jésus, Ève était déjà entrée, non dans la luxure, mais dans l’orgueil et la désobéissance, car elle s’était approchée de l’Arbre et elle avait déjà accepté de discuter avec le Serpent.

          Bref, si l’auteur avait voulu vraiment faire un examen honnête et éclairé de la valeur de l’Œuvre dans son entièreté, il n’aurait pas ignoré ces éléments, et il aurait pu consulter la très belle Leçon 23 donnée dans Les Leçons sur l’épître de saint Paul aux Romains où, dans un commentaire portant sur la faute originelle, l’interlocuteur divin de Maria Valtorta ne laisse absolument aucune équivoque :

          « Le premier acte contre l’amour a été commis par l’orgueil, la désobéissance, la méfiance, le doute, la rébellion et la concupiscence spirituelle. En dernier, il a été achevé par la concupiscence de la chair. J’ai bien dit : en dernier. Plusieurs pensent le contraire: que l’acte de concupiscence de la chair ait été le premier. Non. Dieu est ordre en toutes choses. » Valtorta, M., Leçons sur l’épître de saint Paul aux Romains, p.144

          Ou encore :

          « Dieu n’interdit pas à Adam de toucher aux fruits de l’Arbre de la Vie. Il interdit de toucher aux fruits inutiles de l’Arbre de la Science. En effet, un surplus de savoir aurait réveillé l’orgueil chez l’homme, qui par la nouvelle science acquise se croirait l’égal de Dieu. Il deviendrait assez sot pour se croire capable de posséder cette science sans danger, ce qui aurait entraîné un droit abusif à l’auto-censure de ses propres actions, et la conviction de pouvoir agir contre son devoir de filiale obéissance envers son Créateur ̶̶ vu la supposée égalité désormais acquise sur le plan du savoir avec son Créateur ̶̶ avec son Dieu qui lui avait amoureusement expliqué soit directement, soit par grâce et la science infuse, ce qui est permis et ce qui est défendu. » (Ibid. p.140)

          Espérant vous avoir été utile,

          Cordialement,
          Jean-Marcel Gaudreault

          Répondre
  6. VATICAN II ET LA LITURGIE MODERNE SONT-ILS RESPONSABLES DES DÉRIVES ACTUELLES?

    (En réponse à la capsule vidéo “Êtes-vous idolâtre?”)

    Bonjour Monsieur Gaudreault,

    J’apprécie grandement votre analyse très éclairante en de nombreux points et notamment lorsque vous dites :

    “Si nous trouvons la forme des célébrations austère ou ennuyante, nous ne devons pas nous interroger sur la valeur de celles-ci, mais plutôt sur celle de notre vie intérieure “… L’augmentation du niveau d’activité extérieure, et notre aspiration par ce monde seraient responsables de ce sentiment et de la désaffection religieuse des dernières décennies.

    Je partage ce point de vue quant à l’interrogation nécessaire sur notre vie intérieure dans la mesure où l’on recherche le plus souvent aujourd’hui du spectacle, du sensationnel, de la nouveauté continuelle, même futile, quand ce n’est pas de la violence ou toutes sortes de turpitudes à des années lumières de l’office religieux.

    J’y apporte cet élément supplémentaire de réflexion :

    N’y aurait-il pas aussi, conjointement à ce MÉCANISME EXTÉRIEUR À L’ÉGLISE, une CAUSE INTERNE en la lourde réforme et rupture qu’est Vatican II.

    De très nombreux théologiens et liturgistes du Vatican en 1969, dont le cardinal Ottaviani, Préfet de la Doctrine de la foi concluaient dans le Bref examen critique que : “après avoir longuement réfléchi et prié, nous sentons le devoir, devant Dieu et devant Votre Sainteté” (Paul VI) d’exprimer les considérations suivantes : “le nouvel ORDO MISSAE, si l’on considère les éléments nouveaux, susceptibles d’appréciations fort diverses, qui y paraissent sous-entendus ou impliqués, S’ÉLOIGNE DE FAÇON IMPRESSIONNANTE, DANS L’ENSEMBLE COMME DANS LE DÉTAIL, DE LA THÉOLOGIE CATHOLIQUE DE LA SAINTE MESSE, telle qu’elle a été formulée à la XXème session du Concile de Trente, lequel, en fixant définitivement les “canons” du rite, éleva une barrière infranchissable contre toute hérésie qui pourrait porter atteinte l’intégrité du Mystère.”

    Cette grave altération de principes séculaires en faveur de nouveaux plus dans l’air du temps et du modernisme pourrait très bien expliquer à la fois la désaffection des églises, les graves égarements de certains prêtres, les bizarreries liturgiques et dogmatiques des temps conciliaires.
    Tout cela laisse songeur sur notre époque 😳

    Monseigneur Viganò critique à ce sujet là hiérarchie de l’Église devenue “servante du monde” .

    Que pensez-vous de cela aussi ?

    Que Dieu vienne en aide à son Église, à tous ses serviteurs et à son peuple.

    Merci encore pour votre très précieux travail.

    Au plaisir de voir et de réfléchir sur vos prochaines capsules.

    Répondre
    • Les humains sont sans cesse portés à vouloir situer la cause des problèmes dans les choses extérieures et à se centrer sur celles-ci pour tenter d’y remédier alors que tout le mal vient du cœur des hommes. Ainsi, le simple changement d’un rite comme celui de la messe, si important soit-il, ne peut être suffisant pour expliquer la vague de désaffection religieuse que nous avons connue. D’ailleurs, il est assez clair que, même si l’on avait conservé la messe du Concile de Trente, cette désaffection aurait quand même eu lieu, car, au moment où le rite tridentin était encore en cours, le déclin de la foi et la baisse de la pratique religieuse avaient déjà commencé depuis longtemps.

      Si nous voulons mieux comprendre la situation actuelle, il faut donc prendre conscience que nous vivons présentement une transition importante qui nous amènera à approfondir et à renouveler notre foi en devenant adultes dans l’esprit. Et les changements amorcés sous la mouvance de l’Esprit-Saint par Vatican II ont justement été apportés pour accompagner et soutenir les âmes dans leur montée face aux bouleversements et défis qui accompagneraient inévitablement cette transition (qui a pris sous certains aspects la forme d’une grande tentation). Avec le recul du temps, nous constaterons donc que ces changements auront contribué, non au déclin de la foi, mais, bien au contraire, à la facilitation de son renouvellement dans l’Esprit.

      Dans ce contexte il n’est donc pas étonnant que certains prêtres et fidèles, dont la foi encore trop superficielle demande à être purifiée et spiritualisée, s’orientent vers deux avenues opposées qui expriment un refus d’approfondissement. Il y a tout d’abord, ceux qui qui se lancent dans un faux-renouvellement qui est extrêmement grave, car, en suivant les voies du siècle, il trahit nettement le message de l’Évangile et les enseignements de la foi catholique. Et, il y a ceux qui par insécurité, ou pour d’autres raisons, se réfugient dans une sorte de retour en arrière en se cantonnant dans un formalisme rigide qui les fait s’accrocher aux formes anciennes, comme c’est le cas pour le rite tridentin.

      Personnellement, j’assiste régulièrement à la version plus récente de la messe, et je dois dire qu’elle me fait prier, notamment grâce à l’usage de la langue vernaculaire qui rend plus accessible toute la beauté de ses prières qui peuvent nous aider à nous élever, si nous prenons soin de nous en imprégner. Quant au côté spectaculaire et médiocre que certains célébrants y ajoutent et qui nous blesse parfois, il est évident qu’il ne vient pas du rite nouveau comme tel, mais de la manière superficielle dont les prêtres et fidèles le comprennent et le vivent.

      Si, d’une part, les baptisés qui se sont enfoncés dans la médiocrité approfondissaient leur vie spirituelle et si, d’autre part, comme le demandait Benoît XVI, les prêtres qui se réfugient dans l’ancien rite s’appliquaient plutôt, dans un esprit d’obéissance et de communion, à vivre le rite récent avec la même piété et la même profondeur qu’ils accordaient à l’ancien, au lieu de susciter la division par la critique et le manque de charité, cela va de soi que le renouvellement de la foi en serait grandement facilité.

      Bref, il y a là un appel clair à nous élever pour que nous renouvelions tous notre foi en devenant adultes dans l’esprit plutôt que de nous chamailler en nous disputant autour des autels.

      Répondre
  7. QUE PENSER DE LA VISION D’ARNAUD DUMOUCH SUR L’ÉVOLUTIONNISME?

    Cher M. Gaudreault, merci énormément pour tous ces enseignements et pour remettre en valeur les œuvres de Jésus via Maria Valtorta. J’ai grandement apprécié ces œuvres et il me semble qu’il est temps qu’elles soient enfin reconnues. J’ai aussi grandement apprécié l’ensemble de vos vidéos avec lesquelles je suis tout à fait en accord, désolée de vous dire mon appréciation qu’aujourd’hui! Il y a seulement un point qui reste un peu incompréhensible pour moi. Ayant déjà travaillé en génétique et fait des études phylogénétiques à travers lesquelles on peut y voir une certaine évolution, l’idée qu’aucun processus évolutif existerait est difficile à accepter pour moi car on voit bien que des nouveaux variants apparaissent fréquemment, par exemple pour le Covid… Le théologien et biologiste, Arnaud Dumouch, explique qu’il y aurait une microévolution se générant presque par elle-même mais qu’il y aurait aussi une macroévolution impliquant le pouvoir créateur de Dieu, en espérant que je relate bien la vision de M. Dumouch. Qu’est-ce que vous en pensez?

    Répondre
    • Bonjour, (à ma connaissance, M. Dumouch n’est pas biologiste. Vous pourrez vérifier.)
      Je suis désolé de devoir vous donner une réponse qui sera un peu longue, mais je pense que cette mise au point sera utile à d’autres personnes.

      Pour répondre à votre interrogation, comme je l’ai exprimé récemment à une dame qui se posait la même question que vous, je crois que c’est vraiment faire un affront aux propos clairs tenus par Jésus (lorsque qu’Il condamne la théorie de l’évolution) et accorder trop d’importance aux opinions personnelles de M. Dumouch que de les comparer en les mettant sur le même pied. Vous pouvez en juger par vous-même à partir de ces Paroles divines dictées à Maria Valtorta :

      « Il n’y a pas eu d’auto-genèse, il n’y a pas eu d’évolution. Il y a eu seulement la Création voulue par le Créateur. Votre raison, dont vous êtes si orgueilleux, devrait suffire à vous convaincre qu’à partir de rien, on ne peut former quelque chose d’initial, et qu’à partir d’une chose initiale unique, on ne peut former le tout.

      « Dieu seul peut mettre de l’ordre dans le chaos et le peupler d’innombrables créatures qui forment la Création. Ce Créateur très puissant n’a pas eu de limites dans ses actes créatifs, qui ont été multiples. Pas de limites non plus dans la création de créatures déjà parfaites, parfaites selon le but pour lequel chacune d’elles a été conçue. Voilà une sottise que de croire que Dieu, après avoir décidé de se donner une Création, ait pu faire des choses informes ou incomplètes, et attendre d’en être glorifié seulement à la fin du cycle évolutif, lorsque chaque créature, et toutes les créatures ensemble, auraient atteint la perfection de leur nature, en devenant enfin aptes à satisfaire le but naturel ou surnaturel pour lequel elles auraient été créées.

      « De même qu’une telle théorie ne peut s’appliquer aux créatures inférieures, dont le but naturel est situé à l’intérieur d’un espace de temps limité, de même et à plus forte raison elle ne peut s’appliquer à l’homme, créé dans un but surnaturel et destiné à la gloire du Ciel. Pourrait-on seulement imaginer un Paradis dont les légions de Saints glorifiant Dieu autour de son trône seraient le produit dernier d’une longue évolution de bêtes sauvages? […]

      « L’homme n’est pas le résultat d’une évolution, de même que la Création n’est pas le produit d’une auto-genèse. Une évolution suppose toujours une première source créative. De plus, penser que les innombrables espèces existantes puissent dériver d’une seule cellule auto-engendrée, est un pur absurde. » (Leçons sur l’Épître de Saint Paul aux Romains p.132-134)

      « Parler de descendances avilissantes [le singe] ne sert pas à justifier le prodige spontané de l’homme intelligent. L’évolution ne pourrait jamais donner à une bête la perfection humaine visible. En faisant référence à ceux qui n’admettent pas le spirituel, je ne parle que de la perfection humaine matérielle, et donc visible. À elle seule cette perfection suffit pour nier l’évolution de la bête en homme, et pour témoigner de la création divine. »

      « L’homme a donc été créé le sixième jour. Il a été créé complet, parfait en chacune de ses parties matérielles et spirituelles, fait selon la Pensée divine et selon la fin pour laquelle il avait été créé: aimer et servir son Dieu pendant la vie terrestre, le connaître dans sa Vérité, et jouir enfin de Lui dans l’autre vie, éternellement. » (Ibid. p 136.)

      « Si l’homme eût été le produit final d’une évolution ayant des brutes pour ancêtres, à quel moment et de quelle façon aurait-il reçu son âme? Est-il possible que des brutes aient reçu avec leur vie d’animaux l’âme spirituelle? L’âme immortelle? L’âme intelligente? L’âme libre? Cette simple pensée est un blasphème. Et comment donc auraient-elles pu transmettre ce qu’elles n’avaient pas? Et Dieu, serait-il allé jusqu’à se déshonorer Lui-même en plaçant l’âme spirituelle, son souffle divin, dans un animal? Un animal si évolué qu’on l’imagine, ne demeure-t-il pas toujours un animal? Le descendant d’une longue série d’animaux ? » (Ibid. p. 137-138)

      Donc, Dieu parle ici clairement de « ses actes créatifs, qui ont été multiples », du « prodige spontané de l’homme intelligent », « de créatures créées parfaites » et de l’homme créé lui-aussi, dès sa formation, « complet, parfait ». Et plus loin Il nie encore plus catégoriquement toute forme de progression continue. Il est donc dommage que M. Dumouch, qui défend occasionnellement les enseignements reçus par Maria Valtorta, laisse entendre que la voyante a laissé filtrer ses propres idées lorsque les Enseignements divins vont à l’encontre de ses opinions personnelles.

      C’est pourquoi Arnaud devrait tout simplement remettre humblement en question ses idées et théories purement spéculatives. En outre, comme nous le voyons dans les citations précédentes, c’est clairement Dieu qui dicte. Alors, qui est le plus susceptible de produire des biais issus de ses opinions personnelles : Maria Valtorta ou M. Dumouch? Poser la question c’est y répondre. D’ailleurs, nous savons tous que Maria Valtorta suivait scrupuleusement ce que Dieu lui dictait, et ce jusqu’à la moindre virgule, en prenant bien soin de ne rien déformer ou de ne pas ajouter quoi que ce soit de personnel. Dieu a donc clairement dicté ces lignes pour qu’elles soient lues par des âmes qui veulent tout simplement comprendre, et non pour qu’elles soient interprétées et encore moins contredites par les théologiens, comme je viens justement d’en parler dans ma dernière vidéo en traitant des théologiens idoles.

      Arnaud est pour moi un frère que j’aime dans le Seigneur. Je n’ai personnellement aucune animosité à son endroit. Aussi, quand il éclaire les âmes en faisant connaître et aimer la doctrine catholique, j’apprécie beaucoup son travail. Cependant, quand il utilise sa chaîne pour promouvoir des opinions personnelles qui sèment la confusion dans les âmes, cela m’attriste profondément. Il n’en est d’ailleurs pas à sa première sortie théorique litigieuse.

      Je suis même très étonné qu’il ne soit pas préoccupé par la position très haute dans laquelle il se place lorsqu’il contredit les affirmations très claires et très catégoriques des dictées données par Dieu Lui-même. Comme je l’ai déjà dit, au lieu d’altérer ainsi la clarté des affirmations divines en y ajoutant des idées troubles issues du scientisme contemporain, il est préférable de s’ouvrir avec humilité aux Enseignements que Dieu nous donne.

      Quant à votre référence aux mutations observées, comme celles de la covid, il est clair qu’elles ne peuvent pas être mises en relation avec une évolution quelle qu’elle soit. Prenez, par exemple, le virus de la grippe. Nous le voyons muter depuis déjà un grand nombre d’années, mais il ne donne jamais naissance à une quelconque forme animale nouvelle ni à une grippe de nature supérieure. Ces entités sont en quelque sorte verrouillées dans leur structure même. Et cela est valable aussi pour l’ensemble des espèces car, si celles-ci peuvent présenter certaines variations avec le temps, il est reconnu depuis environ une quarantaine d’années par les experts que ces micro-variations (que l’on désigne improprement par le terme de microévolution) ne sont pas en mesure de donner naissance à de nouvelles espèces. (Notamment, colloques tenus respectivement à Chicago en 1980 et à la Sorbonne au début des années 1990). Et cela est tout à fait logique.

      En effet, Dieu étant Créateur, il est tout à fait compréhensible que les germes de chacune des espèces qu’Il a implantées aient été conçus en vue de produire des spécimens possédant une diversité de traits – couleurs, formes, tailles, etc. –. Toutefois, pour des raisons d’ordre et d’harmonie, il était aussi capital que ces possibilités soient nettement circonscrites par un ensemble de limites de telle sorte que le cachet propre à chaque lignée végétale ou animale ne soit jamais abandonné, sans quoi le résultat obtenu et observé aujourd’hui ne serait qu’une bouillie chaotique de traits, produisant des créatures informes et même monstrueuses.

      C’est pourquoi il est important de souligner encore une fois que ces variations ont toujours été délimitées par les frontières génétiques inhérentes à chaque espèce. D’ailleurs, si tel n’avait pas été le cas, les scientifiques et éleveurs auraient pu, en utilisant la technique des croisements sélectifs, faire évoluer une espèce en la transformant en une autre, comme faire évoluer le singe en homme en faisant s’accoupler systématiquement les singes les plus intelligents ou les plus aptes à se tenir debout. Or, cette technique simple à appliquer, qui permet parfois d’obtenir certaines transformations que l’on veut produire au sein d’une même espèce, (ex : pour les chiens) a toujours démontré très clairement des limites causées par une forme de plafonnement génétique. Par conséquent, même si certains veulent voir à l’intérieur de ces changements l’ombre d’un processus évolutif, il n’en est absolument rien. Cette conclusion est d’ailleurs confirmée aussi par les propos divins recueillis par Maria Valtorta:

      « Tout animal est tel qu’il a été fait, depuis des millénaires. Il y a bien eu diminution ou augmentation structurelle des dimensions, croisements avec apparition de races nouvelles, hybridations. Mais malgré l’écoulement des siècles et des millénaires, l’on ne voit jamais le taureau cesser d’être taureau, le lion cesser d’être lion, ni le chien cesser d’être chien, lui qui vit avec l’homme depuis des siècles. Pas plus qu’on ne voit les singes, au cours des millénaires et malgré leurs contacts avec l’homme – dont ils peuvent certes imiter certains gestes, mais dont ils ne peuvent pas apprendre la parole –, devenir hommes, même pas du point de vue animal. Ce sont les créatures inférieures elles-mêmes qui démentent, par l’évidence des faits, les élucubrations des tenants de la science purement rationnelle. Les animaux sont tels qu’ils étaient. Ils témoignent de la toute-puissance de Dieu par la variété des espèces, mais ils n’ont pas évolué. Ils sont demeurés tels qu’ils étaient, avec leurs instincts, leurs lois naturelles, leurs aptitudes particulières, qui ne sont pas inutiles, même si parfois elles peuvent le paraître. Dieu ne fait pas d’œuvres inutiles ni totalement nuisibles. Même le venin du serpent est utile et a sa raison d’être. » (Valtorta, M., À l’aube d’une ère nouvelle, 174-175).

      Par ailleurs, pour ceux qui s’intéressent à la génétique, il est très important de savoir (même si le commun des mortels n’est pas sensibilisé à ce point) que le domaine de la génétique qui s’intéresse à la question de l’évolution n’est pas une science expérimentale qui peut vérifier ses hypothèses au moyen d’expériences à variables contrôlées, (on ne peut pas observer de l’évolution). En réalité, il ne s’agit que d’une science interprétative, c’est-à-dire d’une science qui chemine à partir d’observations et de considérations collatérales qu’elle interprète; ce qui donne lieu à beaucoup de subjectivité et à un manque flagrant de rigueur, pour ne pas dire à la production de beaucoup de « théories-contes de fées » non vérifiables, qui n’ont de scientifique que l’origine de leur émetteur.

      Or, malheureusement, beaucoup de scientifiques, certains par ignorance et d’autres possiblement par négligence opportune, ne font malheureusement pas ces distinctions majeures qui doivent être effectuées sur le plan épistémologique. Par conséquent, en utilisant le crédit qu’on donne habituellement aux sciences expérimentales, ils traitent leur discipline (approche génétique d’une présumée évolution) comme si elle était une science « dure » alors qu’elle ne l’est pas en réalité, ceci ayant pour résultat la production d’une véritable bouillie intellectuelle avec toutes les affirmations gratuites qui en résultent. En d’autres termes, ils traitent leur science comme si elle était installée sur la terre ferme de l’objectivité et de la vérifiabilité alors qu’elle n’est en réalité qu’une épave qui dérive sur une mer d’opinions et de suppositions; et c’est sur cette pauvre épave que se trouvent les idées de Monsieur Dumouch avec tant d’autres tentatives de concordisme qui ont échoué.

      Dans un autre ordre de considérations, si nous nous plaçons justement au plan de la foi, il est important, que nous sortions du naturalisme scientifique promu par Darwin dans lequel la pensée d’Arnaud semble s’être malheureusement enlisée. Par conséquent, nous ne devons jamais oublier que toute la Création est d’origine surnaturelle, qu’elle est aussi en même temps supervisée surnaturellement, et que Jésus n’a jamais eu besoin de faire appel à un enchaînement de formes transitionnelles pour redonner une langue à un esclave qui n’en avait plus, des yeux à un aveugle né sans globes oculaires et encore moins pour ressusciter le corps décomposé de Lazare. Alors, après avoir créé spontanément l’univers et fait bien d’autres prodiges, qu’est-ce qui pouvait L’empêcher de créer spontanément Adam tel que mentionné dans les citations précédentes? C’est d’ailleurs ce que nous dit encore Jésus ici :

      « Le Puissant et l’Infini n’avait certainement pas besoin d’obtenir l’homme d’une évolution séculaire de singes. Le singe fut ce qu’il est dès l’instant où il fut créé et fit ses premiers bonds sur les arbres du paradis terrestre. L’homme fut ce qu’il est dès l’instant où Dieu le créa à partir de la boue et où il lui insuffla l’esprit, ce qu’il n’avait jamais fait à aucune créature. » (Maria Valtorta, Les cahiers de 1944, p. 437.)

      Somme toute, en terminant, vous n’avez pas à choisir entre mon opinion et celle de M. Dumouch, mais entre les affirmations de DIEU et les spéculations de M. Dumouch…, et vous avez actuellement en main tout ce dont vous avez besoin pour vous faire une opinion.

      Bien cordialement, J.-M.G.

      Répondre
  8. DE QUELLE FAÇON VIVRE DANS LA DIVINE VOLONTÉ CENTRALISE-T-IL TOUTE LA CRÉATION EN NOUS?

    (En réponse à la capsule vidéo “Obéir à Dieu, c’est régner”)

    J’aimerai avoir une réponse à une question qui me taraude . Jésus dit souvent à Luisa dans les livres du ciel que celui qui vit dans la Divine Volonté à la toutes la création centralisée en lui (le Soleil les étoiles ect ect ) Pouvez vous m’éclairer ?

    Répondre
    • Effectivement, nous ne devons pas oublier qu’à l’origine, la Création a bel et bien été donnée à l’être humain pour qu’il en soit le maître, et donc qu’elle soit centralisée en lui. Bien sûr, la faute a changé les choses, faisant que même les animaux ont senti la perte de sa domination et se sont rebellés contre lui. Cependant, avec l’avènement prochain du Règne de la Divine Volonté sur Terre, nous devons nous rappeler que nous nous dirigeons vers un retour des créatures à la place, au rang et au but pour lesquels elles ont été créées par Dieu à l’origine. Il ne faut donc pas nous étonner que Dieu, en qui toute la Création est déjà centralisée, nous offre, en partageant sa Vie divine, de partager cette centralisation.

      Ceci peut sembler, j’en suis très conscient, bien abstrait. Mais, pour le concrétiser, pensons à Jésus, le nouvel Adam, et considérons le pouvoir qu’Il avait sur les éléments après avoir vaincu Satan au désert et confirmé ainsi sa totale fidélité au Père. Jésus dominait vraiment tout, Il dominait les vents, les eaux, la mer, le feu, la maladie, les animaux, etc.

      Dieu seul sait quelles choses belles et extraordinaires seraient survenues avec la Création, dans l’histoire de l’humanité, s’il n’y avait eu la faute, quand nous voyons à quel point le Père répondait spontanément à la moindre demande de Jésus, le nouvel Adam.

      Répondre
  9. COMMENT COMPRENDRE LES ACTES DU PAPE FRANÇOIS ENTOURANT CERTAINES CROYANCES PAÏENNES DONT LA STATUE “PACHAMAMA” AU VATICAN?

    Puisque que vous nous amenez à réfléchir sur les diverses formes d’idolatrie, comment peut-on considérer la participation du Pape François à un culte avec une sorte de chaman au Canada en juillet dernier, ou encore quand il a rendu hommage à la Pachamama dans les jardins du Vatican ? C’est vraiment bien étrange et ça ressemble plus à de l’idolâtrie qu’au culte catholique, à moins que ce ne soit une sorte de spectacle oecuménique ? 😳

    Tout cela est bien déconcertant 😩

    Sans hésiter, je préfère de loin l’enseignement contenu dans l’œuvre de Maria Valtorta à tout cela 🤗

    Bonne continuation.
    🙏🙏🙏

    Répondre
    • Nous vivons actuellement une crise qui représente un appel à purifier et à spiritualiser notre foi. Et, devant les bouleversements qui accompagnent cette crise, nous sommes portés souvent à ne voir que la surface des événements.

      Ainsi ces gestes publics posés par les papes (Jean-Paul II avait jadis posé un geste analogue en acceptant de mettre un bouddha sur son autel), ont une portée symbolique complexe et universelle que nous discernons rarement dans nos réflexions mais que nous ne devons pas négliger, d’autant plus qu’ils sont destinés à être interprétés par des âmes qui sont appelées à la conversion, mais qu’il faut aller chercher là où elles sont, à partir d’une fenêtre de communication qui est souvent très étroite.

      Il importe donc que nous nous demandions si nous sommes réellement en mesure de jauger la manière dont Dieu guide ses vicaires dans leurs actions (puisqu’il nous a bien promis qu’Il les inspirerait dans leurs décisions), alors que l’angle avec lequel nous examinons ces actions est la plupart du temps biaisé par nos préoccupations et nos biais personnels. Comment les gestes de Jean-Paul II et du pape François auraient-ils été interprétés s’ils avaient rejeté les objets ou éléments culturels qui leur étaient présentés?

      En d’autres termes, il faut être extrêmement prudents face à notre perception des actions et décisions papales. La tâche qu’ont les papes de nous guider à travers les voies tortueuses de la civilisation actuelle, face à un vaste auditoire très hétérogène et sans cesse disposé à la critique, n’est pas facile. Pour être menée à bien, elle nécessite donc la grâce, cette grâce que Dieu a justement promise à celui qui le représenterait sur Terre.

      D’ailleurs, qui peut prétendre qu’il est plus inspiré que le pape pour remplir ses fonctions?

      Répondre
  10. MARIE EST-ELLE VRAIMENT CO-RÉDEMPTRICE?

    Bonjour Jean-Marcel, je te suis depuis pas mal de temps. Je les attends avec impatience, par contre en tant que catholique et dévoué à Marie, je suis toujours un peu gêné de certains courants qui pousse Marie a être Co Rédemptrice. Certes nous sommes ballotés par nos frères protestants, mais nous trouvons des gens qui adulent et en oublient qu’elle intercède auprès de son Fils. Par moment, même pour moi quand je fais par exemple un chapelet / rosaire par moment ces idées me reviennent. Je connais même des personnes qui connaissent les apparitions Mariales et en n’étudient pas la Parole de Christ, ou de sa relation avec Dieu le Père.

    Répondre
    • Je comprends très bien votre malaise. Cependant ce n’est pas le fait que Marie soit considérée comme co-rédemptrice qui doit vous inquiéter, car Jésus mentionne explicitement qu’elle l’est dans les écrits de Maria Valtorta. Il faut plutôt vous inquiéter des exagérations et des déformations de sens que les gens appliquent à cette expression avec toute la confusion qui en résulte. Le terme de co-rédemptrice ne signifie pas que c’est Marie qui sauve où qu’elle est l’égale du Sauveur. Il évoque simplement, avec le « co », la réponse positive d’acceptation et de participation que la créature est appelée à donner, avec sa volonté, à la Rédemption offerte par le Sauveur.

      Nous sommes d’ailleurs tous appelés à être des co-rédempteurs par l’entremise de notre sanctification et au moyen des souffrances que nous offrons au cours de notre vie pour le salut des âmes, ces souffrances auxquelles Saint-Paul réfère lorsqu’il écrit « …je complète en ma chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps, qui est l’Église. » (Co 1 :24). Et, bien sûr, la Vierge nous a précédé à ce titre, en tant que créature, lorsqu’elle a accepté d’être la mère du Sauveur, avec toutes les souffrances à venir que cette acceptation impliquait.

      Lorsque vous êtes confronté à ce terme de co-rédemptrice, il importe donc, non pas de le contester face aux gens qui le déforment avec leurs exagérations et leurs fausses interprétations, mais de le ramener à sa juste mesure et à sa vraie signification.

      Bref, nous sommes tous appelés à contribuer à la Rédemption à titre de créatures en donnant une réponse favorable au salut qui nous est offert par le Christ et nous pouvons évidemment prendre Marie comme modèle.

      Répondre
  11. QU’EST-CE QUE LA SPIRITUALITÉ ET COMMENT SE DISTINGUE-T-ELLE DE LA PSYCHOLOGIE?

    Bonjour monsieur. Merci pour votre travail dans la production de cette vidéo TRÈS très riche. Une question émerge en moi après cet écoute. Vous répétez à plusieurs reprises que la spiritualité “vraie” n’est pas à confondre avec la psychologie ou de fausse spiritualité (par exemple vous citez les méthodes de pleine conscience). Je n’arrive pas à percevoir ce qu’est la spiritualité. Qu’est-ce que la spiritualité selon vous ? Et si l’on vous disait que ce que vous appelez spiritualité n’est en fait que psychologique, que répondriez-vous ? Merci

    Répondre
    • St-Paul nous dit dans ses enseignements; « On est semé corps psychique, on ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps psychique, il y a aussi un corps spirituel. (1 Cor 15 :44) Mais ce n’est pas le spirituel qui paraît d’abord; c’est le psychique, puis le spirituel. (1 Corinthiens 15 :46)

      La psychologie réfère donc à la vie de notre moi psychique, notre égo, notre « moi animal » qui, s’il était seul, ferait simplement de nous un animal intelligent animé par des passions « animalo-humaines » ainsi que par tous ces mécanismes de défense et de fonctionnement cognitif qui sont étudiés par les psychologues.

      Quant à la spiritualité, elle a trait à cette partie fondamentale de l’être humain qu’est l’âme et à l’évolution de ses rapports avec Dieu, tels que nous en ont parlé les grands docteurs de l’Église que sont Saint-Ignace-de-Loyola, Saint Jean de La croix, Sainte-Thérèse d’Avila, Sainte-Thérèse de Lisieux, etc. L’âme est donc en quelque sorte ce qui Â-i-ME en nous, allant même jusqu’à en inciter certains à consacrer leur vie au service des autres; ce qui se situe bien au-delà des déterminismes humains qui nous incitent à préserver notre égo.

      Cependant, le terme de spiritualité est aujourd’hui malheureusement galvaudé par beaucoup de gens qui l’utilisent un peu partout, sans discernement, notamment pour désigner simplement des états seconds dans lesquels ils font entrer leur « moi psychique » (méditation transcendantale, pleine conscience, yoga, hypnose, etc.) alors que, tout en pratiquant ces techniques, ils demeurent centrés sur eux-mêmes et donc séparés de Dieu.

      Globalement, notre corps physique avec ses fonctions psychiques supérieures n’est donc en quelque sorte qu’un véhicule qui sert à donner naissance à notre Moi spirituel, cette semence de Vie divine mise en nous, si nous savons la faire vivre et la faire fructifier.

      Cordialement,

      J.-M.G.

      Répondre
  12. AVEC QUI CAÏN EUT-IL UNE DESCENDANCE ET POUR QUI BÂTIT-IL UNE VILLE?

    Avec qui Cain eut-il une descendance et pour qui bâtit-il une ville?

    Répondre
    • Si vous remarquez dans le dialogue de la Genèse qui a lieu entre Dieu et Caïn, après que ce dernier ait tué Abel (Gn 4, 14), il est fait clairement mention d’autres personnes qui sont sur la terre et qui pourraient éventuellement tuer le meurtrier : « Si tu me chasses aujourd’hui de l’étendue de ce sol, je serai caché à ta face, je serai errant et vagabond sur la terre, et quiconque me trouvera me tuera. » La difficulté vient donc simplement du fait que nous avons tendance à imaginer ces dialogues bibliques comme s’il n’y avait à ce moment sur la terre que quatre ou cinq protagonistes alors que la réalité est tout autre. Il faut donc modifier complètement cette impression.

      Anne Catherine Emmerich affirme d’ailleurs en parlant du moment où survint le meurtre d’Abel: « Il y avait déjà beaucoup d’hommes sur la terre. Caïn était déjà très âgé et avait des enfants, ainsi qu’Abel, et il y avait encore bien d’autres frères et sœurs. » Il est donc clair que, lorsque le meurtre d’Abel eut lieu, les enfants d’Adam et Ève avaient déjà eu suffisamment de temps pour se multiplier et commencer à se répandre sur la terre (hommes et femmes, même si les lignées, comme vous le savez sans doute, ne sont présentées dans les Écritures qu’en fonction des hommes, et taisent la plupart du temps le nom des femmes présentes).

      De plus, si j’anticipe une autre question qui pourrait suivre logiquement celle-ci, il est vrai que ceux-ci pouvaient se reproduire entre eux, car, à ce moment, leurs corps bénéficiaient toujours en grande partie de la perfection initiale qui leur avait été donnée, et, par conséquent, ne véhiculaient pas encore les tares importantes qui se développèrent par la suite. C’est pourquoi l’interdiction divine de contracter des mariages consanguins ne survint que plus tard dans l’histoire.

      Répondre
  13. IDOLÂTRIE DE MARIE DANS LE CATHOLICISME?

    (En vue de la vidéo sur l’idolâtrie)

    C’est super que vous en veniez à l’idolâtrie dans la prochaine vidéo.

    Votre plus grand défi sera de démontrer qu’une certaine Marie descendante de la lignée de David, conçue dans la péché comme chacun, marquée dans sa nature même d’un état rebelle à Dieu comme chacun, exerçant son libre arbitre pour accepter de se donner à et de servir Dieu comme quelques-uns… peut à ce point être idolâtrée dans votre « vision spirituelle des choses »… en semblant même lui donner la place de Son fils dans l’hypostase.

    « Par elle, avec elle et en elle… », est-il nécessaire de préciser que Tout est en Christ?

    Vous construisez une image idéale d’une humble servante qui a vécu sa vie d’épouse et de mère comme toutes les autres, image qu’elle même réprouverait et déclarerait impie. Si nous aimons la vérité et l’avènement de Christ pour solder les comptes de ce monde corrompu, il faudra bien que l’église dite universelle mais en réalité romaine (c’est à dire adaptée à la conception que les romains avaient du monde divin) ait le courage de remettre en cause l’adoration d’un autre que Jésus-Christ..

    Répondre
    • Cher JLeschosesàleurplace, je dis « cher » car vous êtes bien sûr pour moi un frère en Jésus-Christ, mais je le dis aussi parce que je ne peux m’empêcher d’apprécier quelqu’un qui, comme vous, tient à mettre les choses à leur place, parce que c’est ce à quoi je m’applique depuis plus de quarante-six ans : « mettre les choses à leur place ».

      Au lieu « d’accrocher » sur la place importante que je donne à la Vierge dans ma vidéo, j’aimerais donc que vous remarquiez que, à la fin de mon exposé, je l’ai situé en tant que créature la plus parfaite formée par Dieu et non en tant que dieu. Et vous remarquerez aussi que je n’ai jamais parlé d’adorer la Vierge, ce qui serait sacrilège. Et ces nuances de termes, qui font notamment une différence entre l’Incréé et le créé, sont extrêmement importantes.

      Le fait que je dise « par elle, avec elle et en elle », ne fait d’ailleurs nullement de la Vierge un dieu mais plutôt notre Mère spirituelle, comme c’est le cas pour une mère qui porte ses enfants. Si vous lisez les Écrits de Maria Valtorta et plus particulièrement Les cahiers de 1943 en page 90, vous verrez que Jésus s’adresse à Maria Valtorta en disant la chose suivante : « Efforce-toi d’imiter Marie. Et puisque c’est une chose trop ardue, demande à Marie de t’aider. Ce qui est impossible à l’être humain est possible à Dieu, et très possible si on le demande en Marie, avec Marie, par Marie. » Jésus, dont la parole ne peut être mise en doute, utilise donc ici les mêmes termes que ceux que j’ai employés, et il le fait à la fois en posant une distinction entre Dieu et Marie.

      Si vous regardez ma vidéo « La femme de l’Apocalypse » vous verrez d’ailleurs que toutes ces nuances sont aussi présentes parce qu’elles sont fondamentales pour bien saisir toute la dialectique extrêmement fine, riche et précise qui existe entre le Créateur et la créature, entre l’Incréé et le créé entre Dieu, l’Époux et l’âme, épouse, dialectique qui vient justement se refléter dans les rapports homme-femme amorcés lors de la création d’Adam et Ève.

      Mais je n’ai pas ici suffisamment d’espace pour détailler et expliquer toute la nature et toute la richesse de cette dialectique. Vous devrez donc être patient, car je prévois aborder ce sujet, non pas dans la vidéo qui suivra celle de l’idolâtrie mais après l’autre qui lui succèdera, donc dans trois vidéos. Mais surtout, lorsque je sortirai cette capsule, il vous faudra, en l’écoutant, lutter avec ouverture d’esprit contre cette part de ressentiment qui « pourrait » « possiblement » « s’il y a lieu », être présente chez vous, à cause de cette « jalousie/animosité » que ressentent spontanément les gens lorsque l’un des leurs est mis en évidence et se voit accordé un rôle particulier, à plus forte raison lorsqu’il s’agit d’une personne de sexe féminin — réaction malheureusement souvent présente chez les personnes d’allégeance protestante.

      Vous constaterez alors que je n’idolâtre aucunement la Vierge, mais que je lui donne tout simplement la place qui lui revient dans le Plan de Dieu, et qu’il vous manquait tout simplement quelques compléments importants pour mettre non seulement les choses à leur place, mais surtout pour les situer dans le bel Ordre divin.

      Bien cordialement,

      Jean-Marcel Gaudreault.

      Répondre
  14. COMMENT CONSIDÉRER L’AFFECTION DES HUMAINS POUR LES ANIMAUX? EST-CE PÉCHER QUE D’AVOIR DE LA TENDRESSE POUR EUX?

    Bonjour et grand merci pour vos vidéos très vivifiantes. Pourriez-vous aborder cette question ? :
    Comment doit-on considérer l’affection spontanée que les humains (j’en fais partie) portent aux animaux quand bien sûr ceci n’exclut pas l’amour des prochains et qui les portent à souhaiter qu’on les respecte et ne les violente pas (élevage intensif, chasse, maltraitance, torture) ? Fraternité pour le Respect Animal, une association catholique, agit dans ce sens. Est-ce pêcher que d’avoir de la tendresse et de la compassion aussi pour la gent animale ? Ou cela fait-il partie de l’émerveillement face à la Création, du prendre soin de toute la Création, don de notre Seigneur. « Dominer » les bestioles , bestiaux, etc… justifie-t’il toutes les atrocités que des théories philosophiques et des systèmes économiques humains font subir à des créatures animales ?
    Merci beaucoup ! Fraternellement,

    Répondre
    • Bonjour Maryline. Votre intuition est bonne. Quand l’affection que nous vouons aux animaux n’est pas déréglée au point de faire obstacle à l’amour que nous devons à Dieu et à notre prochain, ou encore, plus particulièrement, aux soins que nous devons aux membres de notre famille, elle ne constitue pas une faute. Jésus aborde d’ailleurs directement ce thème dans « l’Évangile tel qu’il m’a été révélé », à la suite d’une question posée par Manaën qui se préoccupait à propos des soins qu’il accordait à son cheval. Je vous transmets donc l’extrait :

      “Maître, est-il permis d’aimer les animaux qui nous servent et qui si souvent le font avec plus de fidélité que l’homme ?” […]

      Les animaux et les plantes et tout ce que le Créateur a créé pour l’utilité de l’homme représentent […] un don d’amour et un patrimoine donné en garde par le Père à ses fils, afin qu’ils en usent dans leur intérêt et avec gratitude envers Celui qui a donné toute providence. Il faut donc les aimer et les traiter avec un soin convenable.

      “Que diriez-vous d’un fils auquel le père a donné des vêtements, des meubles, de l’argent, des champs, des maisons, en lui disant : “Je te les donne pour toi et pour tes descendants pour que vous ayez de quoi être heureux. Usez de tout cela avec amour en souvenir de mon amour qui vous le donne”, et si ensuite ils laissaient tout tomber en ruines ou dilapidaient tous ses biens ? Vous diriez qu’ils n’ont pas fait honneur à leur père et qu’ils n’ont pas aimé leur père et ses dons. Pareillement l’homme doit avoir soin de ce que Dieu, avec un soin providentiel, a mis à sa disposition.

      “Soin ne veut pas dire idolâtrie, ni affection déréglée pour les bêtes ou les plantes, ou quelque autre chose. Soin veut dire sentiment de pitié et de reconnaissance pour les choses de moindre importance qui nous servent et qui ont leur vie, c’est-à-dire leur sensibilité.

      “L’âme vivante des créatures inférieures dont parle la Genèse n’est pas une âme telle que celle de l’homme. C’est la vie, simplement la vie, c’est-à-dire d’être sensible aux choses actuelles tant matérielles qu’affectives. Quand un animal est mort, il est insensible car avec la mort, pour lui, c’est la vraie fin. Il n’y a pas d’avenir pour lui, mais tant qu’il est vivant, il souffre de la faim, du froid, de la lassitude et il est sensible aux blessures, à la souffrance, à la jouissance, à l’amour, à la haine, à la maladie et à la mort. Et l’homme, en souvenir de Dieu qui lui a donné ce moyen pour rendre moins dur son exil sur la Terre, doit être humain envers les serviteurs inférieurs que sont pour lui les animaux. Dans le livre de Moïse, n’est-il pas prescrit peut-être d’avoir des sentiments d’humanité même pour les animaux, que ce soit volatiles ou quadrupèdes?

      “En vérité je vous dis qu’il faut savoir regarder avec justice les œuvres du Créateur. Si on les regarde avec justice, on voit qu’elles sont “bonnes”. Et une chose bonne doit toujours être aimée. On voit que ce sont des choses données à bonne fin et par une impulsion d’amour, et que comme telles nous pouvons, nous devons les aimer en voyant, au-delà de l’être fini, l’Être Infini qui les a créées pour nous. On voit que ce sont des choses utiles et qui, comme telles, doivent être aimées. Rien, rappelez-vous-le bien, n’a été fait sans but dans l’Univers. Dieu ne perd pas sa parfaite Puissance en des choses inutiles. Ce brin d’herbe n’est pas moins utile que le tronc puissant auquel s’appuie notre asile temporaire. La goutte de rosée, la petite perle de givre, ne sont pas moins utiles que l’immense mer. Le moucheron n’est pas moins utile que l’éléphant, et le ver qui vit dans la boue n’est pas moins utile que la baleine. Il n’y a rien d’inutile dans la Création. Dieu a tout fait à bonne fin, par amour pour l’homme. L’homme doit user de tout avec une intention droite et avec amour pour Dieu qui lui a donné tout ce qui existe sur la Terre, pour que ce soit soumis au roi de la Création.

      “Tu as dit, ô Manaën, que l’animal sert souvent mieux les hommes que les hommes. Je dis que les animaux, les plantes, les minéraux, les éléments sont tous supérieurs à l’homme pour l’obéissance, en suivant, passivement, les lois de la Création, ou en suivant activement l’instinct qu’a mis en eux le Créateur, ou en se prêtant à la domestication dans le but pour lequel ils ont été créés. […]

      “Sois donc en paix, Manaën. Ta pitié pour un cheval qui est trempé de sueur pour t’avoir servi, n’est pas un péché. Le péché, ce sont les larmes que l’on fait verser à ses semblables et les amours effrénés qui sont une offense envers Dieu, qui est digne de tout l’amour de l’homme”.

      Pour lire le texte complet : ÉTQMER, ancienne édition, tome 7, p. 586; nouvelle édition, tome 8, p. 379

      Espérant que ceci a pu vous aider, je vous transmets mes salutations cordiales.

      J.-M.G.

      Répondre
  15. POURQUOI JÉSUS DIT-IL QUE L’ÂME DE MARIE EST NON PAS IMMORTELLE MAIS ÉTERNELLE DANS L’OEUVRE DE MARIA VALTORTA?

    Pouvez-vous expliquer pourquoi Jésus (dans Maria Valtorta) a dit que l’âme de Marie est non pas immortelle mais éternelle (elle n’a ni commencement ni fin).

    Répondre
    • Il y a là, bien sûr, un mystère que nous ne comprendrons pleinement que lorsque nous verrons Dieu face à face. Cependant, nous apprenons dans l’ETQMER 2ième éd. Tome 5, p. 380 que c’est la Pensée de Dieu qui conçoit d’abord l’âme en éternité, là où il n’y a ni avant ni après, puis qu’Il la crée, par la suite, quand le moment est venu de l’infuser dans le corps.

      Bien qu’étant « seconde-née » par rapport à Jésus, qui est le « Premier-né » dans l’absolu du Père, en tant que créature, Marie peut donc être considérée comme première-née par rapport à toutes les autres créatures humaines, car « son âme précède toutes les autres, tant dans la pensée que dans la prédilection du Père ». Il semble ainsi que l’âme de Marie a été conçue dans la Pensée de Dieu, avec toute sa beauté et sa perfection, avant la nôtre.

      C’est pourquoi, dans une Leçon qui a été donnée à Luisa Piccarreta le 6 mai 1926 et qui complète très bien cette explication, Dieu enseigne à Luisa que, même si Marie vint au monde quatre mille ans après Adam, elle fut pourtant devant Dieu avant Adam, ses actes et son amour étant au premier rang devant les créatures, dans cette éternité où il n’y a pas de temps et où tout est présent pour Dieu.

      Évidemment, nous pourrions commenter ici longuement, mais ceci me semble résumer l’essentiel. Je ne sais pas si vous avez à votre disposition la deuxième édition de l’ETQMER, mais si vous désirez de plus amples explications, vous trouverez, toujours au bas de la page 380 du Tome 5 de cette édition, deux notes explicatives qui sont très efficaces.

      Bonne méditation!

      J.-M.G.

      Répondre
  16. POURQUOI DIEU NE SE MONTRE-T-IL PAS DE FAÇON PLUS EXPLICITE?

    Bonjour Jean-Marcel,

    Une question me préoccupe, je me permets de vous la poser, peut-être avez-vous une explication.

    Pourquoi Jésus, Dieu, Marie, nous envoient des signes pour nous convertir ou repentir et semblent peinés de notre peu de foi. Pourquoi envoient-ils des signes si fébriles, à travers le filtre de témoins (les enfants de Garabandal, Maria Valtorta,,…) par conséquent sujets à controverse, alors qu’une puissante apparition au Monde entier réglerait la question une fois pour toutes. Autrement dit, pourquoi Dieu nous laisse dans la frustration du doute, dans l’épreuve? Je vous avoue que tout cela me questionne jusque dans mes nuits! Voilà pourquoi je me permets de vous prendre du temps à me lire. Je vous en remercie!

    Amicalement,

    S.

    Répondre
    • Bonjour S.,
      Ta question touche un point fondamental, ce qui fait que la réponse pourrait être développée très longuement et sous plusieurs angles, cependant je vais essayer d’y aller succinctement.

      As-tu remarqué, dans le récit des évangiles que, souvent, lorsque Jésus fait un miracle, il demande au miraculé de ne pas faire tout un tapage en étant discret sur ce qui vient de lui arriver? De plus, à un certain moment, parce qu’Il vient de faire un miracle spectaculaire de multiplication des pains, Il est suivi par une foule immense. Il pourrait bien, alors, jubiler, en considérant sa popularité comme un véritable succès. Pourtant, à ce moment-là, Il s’applique à faire son discours sur le Pain de Vie qui en scandalise plusieurs et fait partir la majorité des gens. C’est que Jésus savait que ces gens-là ne le suivaient pas pour les bonnes raisons.

      Pour répondre plus directement à ta question, je dirais donc qu’il y a une forme d’incompatibilité entre l’utilisation de moyens très spectaculaires et le type de semence que Dieu veut faire naître et mûrir dans la profondeur de notre âme. Souvent, il m’arrive de dire à certains: “Si tu te déguises en clown, tu risques de n’attirer que les gens qui veulent qu’on leur fasse du cirque.”

      Jésus était donc dans une situation très paradoxale. D’une part, il fallait qu’il pose des gestes qui attirent l’attention et ne laissent aucun doute sur sa Divinité, mais d’autre part, Il avait aussi pour mission de déposer sur terre une semence extrêmement subtile, de nature divine, qui doit germer au plus profond de nos âmes. C’est pourquoi, nous retrouvons chez lui tous ces gestes paradoxaux qui nous donnent l’impression qu’Il veut à la fois se faire connaître et ne pas se faire connaître. Au fond, Il veut se faire connaître, mais pour les bonnes raisons.

      De plus, si le côté humain de nos réflexions nous donne souvent l’impression qu’il suffit de poser un geste assez fort pour convaincre, dans le domaine spirituel, cela ne fonctionne pas de la même manière. Rappelle-toi la parabole de Lazare et du mauvais riche. Le mauvais riche est convaincu que s’il revient de l’enfer pour avertir ses frères, ceux-ci seront persuadés et changeront leur conduite. Mais Abraham lui répond que, s’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, même si quelqu’un ressuscite d’entre les morts, ils ne seront pas convaincus.

      Évidemment, pour nous, cela semble n’être qu’une question de logique et de production de preuves tangibles, mais en réalité, la décision se situe à un autre niveau, beaucoup plus profond où c’est notre âme qui décide. Cela est tellement vrai que, même devant des évidences, il y en a plusieurs qui ont refusé ou refusent actuellement de croire. Pense à Judas et à bien d’autres Juifs du temps de Jésus qui ont pu assister, de leur vivant, à une véritable pléthore de miracles. Et pourtant, ils n’ont pas cru.

      Pourtant, si tu as lu l’Évangile selon Maria Valtorta, tu peux dire avec moi que Jésus a voulu ne rien négliger au niveau des moyens. En effet, tu as sûrement pu constater que, même si les pharisiens ne voulaient pas croire en la Divinité de Jésus, Il est allé jusqu’à ressusciter Lazare, mort depuis plusieurs jours, directement sous leur yeux. Ainsi, même si la semence jetée sur eux, qui demandaient des gestes spectaculaires pour croire, risquait de mourir en surface, à un niveau très superficiel, Il a malgré tout voulu faire tout ce qu’Il pouvait pour leur donner les preuves qu’ils demandaient. Il est donc allé jusqu’à prendre la chance qu’une semence, même jetée très superficiellement, finisse par s’approfondir et prendre racine.

      Et il fera de même pour nous, à notre époque. En effet, après avoir permis la production d’une multitude de miracles: miracles de Fatima, Medjugorje, Garabandal, icônes qui saignent ou pleurent un peu partout à travers le monde, etc., tel que le mentionne la révélation de Garabandal, Dieu émettra bientôt un Avertissement et fera un grand Miracle que tous verront. Et, comme cela fut le cas pour Jésus, qui fut davantage persécuté après qu’Il eut ressuscité Lazare, ces miracles ne déclencheront pas beaucoup plus d’adhésion aux enseignements de l’Église, mais, au contraire, le début d’une grande phase de persécution.

      Au fond, tout cela n’est donc pas avant tout une affaire de tête, mais une affaire de coeur. Et, sur le plan du regard du coeur, nous ne pouvons pas dire que la visibilité divine est en manque. En effet, cela ressemble un peu à ces lunettes infrarouge qu’utilisent les soldats de l’armée américaine, qui les font presque passer de l’obscurité totale à la clarté totale. Ainsi, avec notre regard de chair et sans le regard du coeur, on pourrait dire que Dieu n’en fait jamais assez pour se rendre visible, mais, avec le regard du coeur, il faut reconnaître que le témoignage de la vie et de la mort de Jésus homme-Dieu qui a enseigné l’amour et a choisi de donner gratuitement sa vie en mourant sur une croix et en pardonnant à ses bourreaux constitue un véritable Soleil spirituel dont le rayonnement a traversé les siècles par son éblouissement!

      En d’autres termes, sur un plan strictement humain ou pour une âme morte, ce Soleil n’existe pas et il est, pour ainsi dire, totalement imperceptible. Par contre, sur un plan spirituel, à travers les ténèbres de l’époque actuelle, Il est plus rayonnant que jamais pour ceux qui cherchent une Lumière pour les guider. Ce n’est donc pas sans raison que l’apôtre Jean a dit que la Lumière est venue dans le monde et que les hommes n’ont pas voulu de la Lumière. Et quand Jésus dit qu’heureux sont ceux qui croient sans avoir vu, c’est qu’au fond, Il loue ceux qui croiront en voyant avec le regard de leur coeur ou celui de leur âme.

      J’espère S., que cela a pu répondre un peu à ta question. Que Dieu te bénisse!

      Jean-Marcel Gaudreault

      Répondre
  17. COMMENT SITUER CEUX QUE L’ON QUALIFIE D’« HOMINIDÉS » PAR RAPPORT À ADAM?

    Bonjour Jean-Marcel,

    J’ai suivi attentivement vos vidéos sur la Création et les erreurs de l’évolutionnisme. Je partage votre analyse.

    Cependant, une question me taraude: que dites-vous de toutes les formes “pré-humaines” découvertes? Qui étaient ces “hominidés” qui, semble t-il, ont vécu avant l’apparition de l’homme? Et la question la plus importante: où se situent-ils par rapport à l’homme? Quelle place ont-ils dans le dessein de Dieu? Pourquoi ont-ils disparu? Puisque Dieu n’a pas pu “se tromper”, comme s’il avait effectué des “esquisses ou des brouillons” avant de parvenir à son chef d’oeuvre qu’est l’homme… que sont ces hominidés?

    En quoi leur existence et leur disparition sont-elles compatibles avec la foi en la création de l’homme telle qu’éclairee dans la Genèse?

    Merci infiniment de vos éclairages.

    Que Dieu vous bénisse.

    C.

    Répondre
    • Bonjour C.,

      Je comprends très bien le fait que cela vous « taraude » comme vous dites, car votre question est très pertinente. En fait, la réponse est très simple, mais pour l’obtenir il faut faire un virage à 180 degrés par rapport à la perspective erronée des évolutionnistes qui s’est si bien incrustée dans nos esprits que nous sommes portés à la conserver à notre insu. Ainsi, par rapport aux spécimens humains retrouvés, l’erreur consiste à croire qu’ils ont précédé Adam et ont donné lieu à sa formation, alors qu’ils viennent « après » celui-ci, faisant partie de sa descendance.

      Dieu ne procède pas par essais et erreurs. Il créa d’abord Adam, parfait, puis, à la suite de la chute et de toutes les formes de désordres qu’elle a engendrés, les humains se sont dégradés dans leurs mœurs et se sont animalisés (particulièrement la lignée de Caïn). Les lignées humaines qui ont été retrouvées par la suite sont donc celles des descendants d’Adam dont certaines se sont clairement corrompues et bestialisées (Anne Catherine Emmerick en parle dans ses visions). C’est de ceux-ci dont il est question dans la Bible lorsqu’on réfère aux filles des hommes (lignée déchue de Caïn) qui ont séduit les fils de Dieu (lignée encore favorable à Dieu, même si privée de la grâce, et poursuivie à travers la progéniture d’Adam et Ève). (Gn 6 1,2)

      Bref, si vous regardez dans les travaux des paléontologues, vous verrez qu’on ne trouve jamais de chaînon manquant parce qu’il n’y en a tout simplement pas. Tous les liens qu’on a voulu établir entre le singe et l’homme sont le fruit de l’imagination des évolutionnistes, appliquée à des bouts d’os et des squelettes la plupart du temps très incomplets sur lesquels il était facile de fantasmer. En fait, les formes trouvées sont, soit des singes (espèces actuelles ou disparues), soit des hommes (lignées franchement corrompues ou non).

      Pour compléter, je vous mets, en fin de texte, un extrait de mon livre tiré des cahiers de Maria Valtorta où Jésus donne de plus amples explications par rapport à ce que je viens de vous décrire. Si jamais vous désirez avoir d’autres éclaircissements sur ce sujet, je l’aborde de façon encore plus détaillée dans les chapitres 8, 9 et 10 de mon livre, intitulés respectivement « La rupture »; « La formation du premier homme » et « La descendance d’Adam ».

      Espérant que ces quelques explications vous auront été utiles,

      Cordialement,

      Jean-Marcel Gaudreault

      Extrait de mon livre tiré des cahiers de Maria Valtorta :

      Ainsi, comme ne pouvait avoir lieu une « montée spirituelle » sereine, mue par la Grâce divine et complètement harmonisée avec le milieu de vie sublime déjà instauré sur terre, tout devait maintenant être appris et « gagné » par l’effort. Par conséquent, tous ces apprentissages rapportés par les recherches anthropologiques, qui constituèrent en quelque sorte le préambule de la civilisation présente, doivent, contrairement à certaines conceptions, être situés véritablement après la chute d’Adam et non avant celle-ci.

      Ce point de vue est d’ailleurs confirmé clairement par Jésus dans un autre commentaire capital qui explique de quelle manière nous devons interpréter les découvertes faites sur les squelettes de nos ancêtres, et qui renouvelle en même temps notre compréhension d’un passage crucial de la Genèse où une distinction est faite entre les « fils de Dieu » et les « filles des hommes » (Gn 6, 15). Ainsi, le lundi 30 décembre 1946, Maria Valtorta apprit qu’on avait retrouvé dans une caverne des squelettes attribués à des soi-disant hommes-singes.

      Voici ce qu’elle écrivit tout d’abord:

      « Cela me laisse pensive. Comment peut-on assurer cela? Il y aurait eu des êtres, à la fois hommes et bêtes sauvages? Des corps et des visages de singes, nous les connaissons maintenant. Peut-être les hommes primitifs étaient-ils différents de nous par leur squelette? Puis il me vient une autre pensée:

      « Je ne peux croire que les premiers hommes aient été moins hommes que nous, puisqu’ils étaient plus proches du parfait exemple d’humanité que Dieu avait créé. Comment la beauté parfaite de l’œuvre de la Création aurait-elle pu s’avilir au point que les hommes de science puissent nier que l’homme ait été créé par Dieu et prétendre qu’il soit le résultat de l’évolution du singe?

      Notons que, par cette simplicité qui fait souvent la force des âmes innocentes, l’intuition de Maria Valtorta la guide spontanément vers ce qui correspond à la vérité, comme en témoigne ce qui lui est expliqué par la suite par Jésus. Elle ajoute alors:

      « Jésus me parle et dit:

      « “Cherche la clé au chapitre 6 de la Genèse. Lis-le.” Je le lis. Jésus me demande: “As-tu compris?” – “Non, Seigneur, je comprends que les hommes deviennent subitement corrompus, rien de plus. Je ne vois pas la relation de ce chapitre avec l’homme-singe.”

      « – Le chapitre 6, versets 1 à 5, de la Genèse dit: “Alors que les hommes avaient commencé à se multiplier sur la surface du sol, et que des filles leur étaient nées, les fils de Dieu virent que les filles de l’homme étaient belles et ils prirent pour femmes celles de leur choix. Le Seigneur dit: “Mon Esprit ne dirigera pas toujours l’homme, étant donné ses erreurs (cela semble hélas de plus en plus vrai de nos jours); il n’est que chair; ses jours seront de cent vingt ans! ”

      « En ces jours, les géants étaient encore sur la terre, notamment lorsque les fils de Dieu vinrent trouver des filles d’homme et eurent d’elles des enfants. Ce sont les héros d’autrefois, ces hommes de renom. Le Seigneur vit que la méchanceté de l’homme se multipliait sur la terre…”

      Maria poursuit:

      « Jésus sourit et me dit:

      « “Tu n’es pas la seule à ne pas comprendre. Les savants et les hommes de science ne comprennent pas non plus, pas plus que les croyants ou les athées. Écoute-Moi attentivement: (Jésus reprend la lecture de la Genèse 6, 1-5) les fils de Dieu sont les fils de Seth (cf. Genèse 5: généalogie de Noé; cf. enfants de Dieu [Jean 1, 12; Romains 8, 12-17]).

      « Ils virent que les filles des hommes, c’est-à-dire les filles de Caïn (cela est développé ci-après), étaient belles. Ainsi, après que les fils de Dieu eurent épousé ces filles de l’homme, il en résulta quelques “héros”, fameux à travers les siècles.

      « Ce sont ces premiers hommes qui frappent vos hommes de science. Ils en déduisent qu’aux premiers temps, l’homme était plus grand et plus fort qu’actuellement, et, de la structure de leur crâne, ils en concluent que l’homme dérive du singe. Ce sont les erreurs habituelles de l’homme, devant les mystères de la Création.

      « Tu n’as toujours pas compris? Je t’explique mieux: tu sais comment la désobéissance à l’ordre de Dieu, et ses conséquences, ont pu inoculer le mal chez les innocents, avec ses manifestations diverses de luxure, de gourmandise, de colère, d’envie, d’orgueil, d’avarice. Mais songe quelle décadence encore plus profonde, quelle soumission complète au pouvoir de Satan, devait provoquer le fratricide. Adam et Ève avaient manqué à l’obéissance, ce qui les a détournés d’aimer Dieu de tout leur cœur, toute leur âme, toute leur force, comme le Seigneur l’ordonna explicitement longtemps après. Ils en furent punis, mais ils ne péchèrent pas dans l’autre branche de l’amour, celle envers le prochain; ils restèrent ainsi fils de Dieu. Ils ne maudirent même pas Caïn, mais pleurèrent sur sa mort, dans la chair et dans l’esprit, reconnaissant le caractère juste de la punition que Dieu avait infligée aux hommes. Eux, et leurs descendants venus au monde par la suite (cf. ci-après, de Seth jusqu’à Noé et ses enfants) restèrent donc fils de Dieu. Mais Caïn, lui, pécha contre l’amour de Dieu et contre l’amour du prochain. Il enfreignit totalement la loi de l’amour; et Dieu le maudit, car il ne se repentit pas.

      « Ainsi lui et ses descendants ne furent plus que les fils, animaux, d’une espèce d’apparence humaine – ils avaient tué l’esprit en eux –. Quels fleuves de péché dans le cœur de ces hommes-animaux, qui se sont totalement privés de Dieu! Non seulement Caïn a écouté les conseils du Maudit, mais il en a fait son maître bien-aimé, tuant sur son ordre. La chute de ce rameau (la descendance de Caïn), possédé par Satan, n’eut pas de cesse et comporta mille visages. Chacun d’eux devint alors un satan, qui viole les normes les plus élémentaires et instinctives de l’homme doté d’âme, ainsi rabaissé à l’état animal. Et leurs fils et leurs filles furent des monstres. Ce sont ces monstres qui induisent aujourd’hui vos scientifiques en erreur. Ces monstres avaient des formes puissantes, une beauté sauvage, une ardeur belliqueuse. Ils allèrent même, pour les plus dépravés, jusqu’à s’unir aux bêtes sauvages. Et leurs filles séduisirent les fils de Dieu, c’est-à-dire les descendants de Seth, jusqu’à Noé, père de Sem, Cham et Japhet. Ce fut alors que Dieu, pour empêcher que le rameau des fils de Dieu ne se corrompe en entier avec le rameau des fils des hommes (dépourvus de toute spiritualité) envoya le déluge (dont les archéologues ont retrouvé les traces en Mésopotamie, berceau de l’ascendance d’Abraham et de Noé).

      « Et l’homme, l’homme actuel, délire sur les li­gnées somatiques, sur les formes des joues! Ne voulant pas admettre un Créateur, parce qu’il est trop orgueilleux pour se reconnaître créature, il admet descendre des bêtes sauvages! Tout simplement pour pouvoir se dire: “Nous, nous avons évolué par nous-mêmes, de l’animal à l’homme!”

      « Il s’autodégrade, pour ne pas vouloir se faire humble devant Dieu. Et il s’abaisse. Oh! comme il s’abaisse! Au temps des premières corruptions, il eut effectivement l’aspect animal. Aujourd’hui, il en a les pensées et le cœur, et son âme, toujours plus profondément unie au mal, a pris, chez beaucoup trop d’entre vous, le visage de Satan.

      « Écris-la, cette dictée. J’aurai ainsi pu traiter cet argumentaire plus amplement, pour combattre les théories coupables de trop de pseudo-savants. Il doit y avoir une punition pour ceux qui ne veulent pas entendre les paroles que tu écris sous Ma dictée. En allant aussi loin, J’aurai révélé de grands mystères, pour que l’homme sache que les temps sont mûrs. Il n’est plus temps de contenter les hommes sur de petites choses. Sous la métaphore des histoires antiques, vous trouverez les véritables clés de tous les mystères de l’Univers, et Je les aurai expliqués au travers de mon patient et petit porte-voix [Maria Valtorta]; parce que l’homme doit savoir la vérité pour se retrouver sur le même pied que l’ennemi, dans la dernière lutte qui précédera la fin du monde. Cette page viendra en aide à certains contre les restes d’une pseudo-­science qui atrophie les cœurs, et elle réconfortera ceux dont la spiritualité est déjà forte et qui voient en tout le signe irréfutable de Dieu.” »

      Valtorta, M., Les cahiers de 1945. Isola del Liri, Centro Editoriale Valtortiano, 2004, p. 307-310

      Gaudreault, Jean-Marcel. Les Lois de l’Univers divin. Lumières nouvelles, 2012. p. 273-277

      Répondre
  18. POURQUOI L’ANTÉCHRIST PERSISTERA-T-IL À INTERVENIR S’IL SAIT QUE LES ÉCRITURES PRÉDISENT SON ANÉANTISSEMENT?

    Bonsoir Jean-Marcel.

    Je visionne toujours vos capsules avec grand intérêt ! Merci vraiment pour tout ce savoir que vous partagez et divulguez avec passion. Une question me taraude cependant : dans les écrits bibliques, nous pouvons lire la description des événements des temps de la fin, et aussi et surtout celle de l’antéchrist et de son anéantissement par le Christ. Tout a l’air “tracé” ! Alors ? L’antéchrist ne sait-il pas lire ? C’est perdu d’avance pour lui… Merci d’avance pour votre éclairage sur ce point ! Chaleureusement.

    Répondre
    • Bonjour,

      Oui, comme vous le dites, tout est « tracé » ou prédestiné. Dieu étant éternel, il connaît tout, passé, présent et futur. Tout lui est en quelque sorte présent. Dans sa perfection, Il n’aurait d’ailleurs pas fait une Création s’Il avait prévu qu’elle se terminerait mal. C’est pourquoi nous savons qu’à la fin le Cœur immaculé de Marie triomphera, que Satan sera enchaîné, que pas un élu ne sera perdu, etc.

      Ce qui est intéressant, c’est que cette prédestination n’entrave en aucune manière l’exercice de notre liberté. C’est comme si Dieu, tout en nous laissant libre, savait déjà comment nous allons utiliser notre liberté. Quant à l’antéchrist, il ne pourra, d’une certaine manière, s’empêcher d’être animé par autre chose que ce qui le motivera en son for intérieur. S’il est rempli d’orgueil et de haine comme nous le soupçonnons, il espérera probablement, tout comme Satan, vaincre, même si le contraire est écrit. Et nous pouvons même nous demander, toujours à cause de ce même orgueil, s’il croira aux saintes Écritures ou encore s’il saura explicitement qu’il est l’antéchrist. Il exprimera donc simplement au dehors sa nature profonde; ce sera en quelque sorte plus fort que lui.

      N’oubliez pas que l’apôtre Pierre s’est fait dire par Jésus qu’il Le renierait trois fois, et cela ne l’a pas empêché de Le renier. Il y a aussi Judas, qui s’est fait indiquer à de multiples reprises et de multiples manières par Jésus que Dieu pardonnerait même un déicide si le coupable demandait pardon en étant repentant. Pourtant cela ne l’a pas empêché d’aller se pendre après son méfait, sans se repentir.

      Il y a là, bien sûr, aussi, une forme de mystère : pourquoi quelqu’un sachant qu’il fait le mal et que sa perte est assurée continue-t-il de le faire? Peut-être parce que cette personne aime le mal ou que l’orgueil en elle prédomine? Et c’est peut-être pour cela que nous avons de la difficulté à comprendre. Nous, qui aimons le bien et le recherchons, nous considérant comme étant de bonne volonté, (« Paix aux hommes de bonne volonté ») avons peut-être de la difficulté à comprendre qu’il puisse y avoir des êtres de mauvaise volonté! Pourtant cela semble bien être le cas.

      Espérant vous avoir apporté un peu de lumière,

      Fraternellement,

      Jean-Marcel Gaudreault

      Répondre
  19. POURQUOI CHOISIR MARIE ET NON JÉSUS COMME UNIQUE EXEMPLE? CELA N’EST PAS BIBLIQUE!

    (En réponse à la capsule vidéo “La Femme de l’Apocalypse”)

    POURQUOI CHOISIR MARIE ET NON NOTRE SEIGNEUR JESUS-CHRIST COMME UNIQUE EXEMPLE ? SELON LES ÉVANGILES IL N’Y A QU’UN SEUL MÉDIATEUR entre DIEU et les hommes ET C’EST JESUS- CHRIST et NON Marie !!! NULLE PART DANS LA BIBLE IL EST DIT DE suivre Marie , MAIS LE BON BERGER QU’EST JESUS- CHRIST NOTRE SAUVEUR ET DIEU .
    CE QUE VOUS ENSEIGNEZ N’EST PAS BIBLIQUE ET VOUS FAITES DE MARIE UNE USURPATRICE . C’EST AU SEIGNEUR JÉSUS – CHRIST et À LUI SEUL QUE REVIENT CE RÔLE . CESSEZ DE DÉTOURNER LES GENS DU SEIGNEUR JÉSUS – CHRIST QUI SEUL EST MORT POUR EUX et NON MARIE .
    CE QUE VOUS FAITES EST EXTRÊMEMENT GRAVE CAR VOUS DÉTOURNEZ LES GENS SINCÈRES DE LEUR SALUT ET VOUS DEVREZ EN RÉPONDRE À MOINS QUE VOUS VOUS REPENTIEZ ET RÉTRACTIEZ RAPIDEMENT . VOS FAUX ENSEIGNEMENTS FONT PARTIE DE LA SÉDUCTION DES TEMPS DE LA FIN ET ENTRAÎNENT IRRÉMÉDIABLEMENT À LA CONDAMNATION ÉTERNELLE !! FUYEZ CETTE IDOLATRIE POUR VOTRE SALUT ET NE VOUS FIEZ QU’À LA PAROLE de DIEU QUI SEULE VOUS JUGERA .

    Répondre
    • Votre discours écrit sur le ton alarmiste des lettres majuscules, dans lequel vous vous préoccupez du salut des âmes et de la mienne en particulier, me touche, parce qu’il démontre chez vous de l’altruisme. Cependant, il m’attriste aussi parce qu’il est pauvre. Et il est pauvre parce qu’il s’appuie sur la conception étriquée de la Rédemption que l’on retrouve dans les milieux protestants, imprégnés de fétichisme biblique, milieux qui ne se rendent pas compte qu’en s’opposant, ils se sont séparés de la vigne du Seigneur et se sont ainsi privés de toute la richesse du catholicisme qui sait accorder à la Mère de Dieu une place de choix dans la Rédemption, sans qu’elle vienne pour autant supplanter celle de Jésus en tant que Médiateur divin et Rédempteur.

      Cette subtilité je l’exprime dans ma vidéo, mais vous ne l’avez pas saisie parce que vos préventions protestantes vous ont incitée à ne mettre le foyer que sur ce qui semblait s’opposer à votre doctrine. Vous avez gentiment voulu préserver mon âme de la damnation éternelle, alors je vais à mon tour prier Dieu pour qu’Il retire le voile opaque de l’opposition qui recouvre votre âme pour que vous puissiez percevoir les lumineuses richesses et grandeurs du Catholicisme.

      Comme je l’ai déjà fait pour d’autres auditeurs, je me permets de vous suggérer le livre captivant de Scott et Kimberly Hahn : « Comment nous sommes arrivés chez nous… » un ouvrage qui relate d’une manière captivante la démarche de deux théologiens protestants chevronnés qui, en accomplissant une démarche d’analyse critique et de réflexion d’une rigueur implacable, en sont arrivés à renouer avec l’Église Catholique Romaine.

      Bien fraternellement,

      Jean-Marcel Gaudreault

      Répondre
  20. LA SCIENCE EST-ELLE DU DOMAINE DE SATAN, PRINCE DE CE MONDE?

    (En réponse à la capsule vidéo “Dieu et la science”)

    Ce que je ne comprends pas c’est que la Bible dit que satan est le prince de ce monde et que le royaume de Dieu n’est pas ici… Donc on dirait que la science, le yoga, le magnétisme… Sont du monde de satan… C’est où j’en suis/où je butte sur ma compréhension actuellement…

    Répondre
    • Si j’essaie de comprendre le sens de votre questionnement, je dirais que Satan est devenu le prince de ce monde à partir du moment où Adam et Eve lui ont permis d’y pénétrer, car Dieu leur avait donné la mission de le dominer. Après avoir été un Paradis terrestre, ce monde est donc devenu celui que nous connaissons aujourd’hui, affligé par le mal et la souffrance.

      En conséquence, comme je l’explique dans ma vidéo et comme Jésus l’exprime dans une citation, à cause de ce mal qui est présent chez les humains et qui leur fait tout corrompre, la science est maintenant utilisée par les gens pour s’enorgueillir et nier l’existence de Dieu en produisant toutes sortes de théories qui ne sont pas véridiques et qui laissent entendre, par exemple, que toutes les choses qui meublent l’univers se seraient créées par elles-mêmes. Pourtant, si le mal n’existait pas, la science pourrait être bonne, car elle nous permettrait d’admirer Dieu à travers toute la beauté et la richesse de ses Œuvres. Voici d’ailleurs la citation :

      « Je ne condamne pas la science. Je suis même heureux que l’être humain approfondisse par son savoir les connaissances qu’il a accumulées, pour pouvoir me comprendre et m’admirer toujours davantage dans mes œuvres. Je vous ai donné l’intelligence pour cela. Mais vous devez vous en servir pour voir Dieu dans la loi de l’astre, dans la formation de la fleur, dans la conception de l’être, et non vous servir de l’intelligence pour violenter la vie ou nier le Créateur. » Maria Valtorta, Les Cahiers de 1943, le 22 août p. 247

      En même temps, Satan favorise le développement des sciences occultes, (magie noire, tarot, spiritisme, magnétisme, etc.) qui prolifèrent aujourd’hui, et qui incitent les humains à avoir recours à toutes sortes de forces obscures qui ne viennent pas de Dieu ou à se replier sur eux-mêmes en se constituant en quelque sorte leur propre dieu.

      Espérant avoir clarifié…

      J.-M.G.

      Répondre
  21. UN DISCERNEMENT SOMMAIRE SUR VASSULA RYDEN

    Bonjour Jean Marcel

    J’ai toujours écouté avec le plus vif intérêt vos capsules et me réjouissais en écoutant celle-ci, mais quelque chose m’a choqué : vous vous référez aux écrits de Vassula Ryden ! Un discernement sommaire devrait vous faire avoir les plus grands doutes quant à son message : elle rédige en écriture automatique (procédé spirite), elle a des thèses très new age, elle est excommuniée de l’Eglise Orthodoxe, l’Eglise Catholique invite à la plus grande prudence quant à ses écrits et recommande de ne pas assister à ses conférences. Elle se dit au dessus des Églises. Elle parle beaucoup d’elle dans ses causeries, fait référence à ses écrits plus qu’à l’écriture. Et surtout, elle a modifié nombre de ses écrits, arguant même que Dieu le père lui aurait dit qu’elle pouvait le faire à sa guise!!!

    Je vous conseille le site prodeonet à ce sujet.

    Discernons sans relâche.

    P.S.

    Vous dites dans un message que l’église est longue et dure avec ses Saints : ça arrive, mais heureusement qu’elle agit ainsi, elle finit par les reconnaître tout de même!! Et combien de faux saints évite-elle de la sorte.

    Vous dites dans cette vidéo, qu’une vérité ne peut être telle et son contraire pour les protestants, c’est tout à fait juste, mais c’est vrai pour le sujet qui nous concerne : je ne peux à la fois dire que l’Eglise est mon référent, mon socle en matière de foi et qu’en même temps je peux faire fi de ses jugements, hors elle a tranché pour Vassula Ryden.

    Je suis face à un choix, faire confiance à l’Eglise ou à JM Gaudreault.

    Pour Medjugorje dont vous parlez dans un message, tout s’est passé en désaccord avec l’évêque du lieu, hors, Marie ne peut agir en désaccord avec l’Eglise fondée par son fils. Je pense que cela tombera car bâti sur du sable.

    Tout les mouvements charismatiques des 50 dernières années sont en train de se casser la figure parce que pas assez surveillés par Rome, parce que non fondés sur le roc.

    Je persiste et pense que fonder sa réflexion sur les écrits de Mme Ryden est dangereux.

    Donc, de gros doute pour Mme Ryden, l’Eglise nous met en garde, écoutons-la.

    Répondre
    • Bonjour Jérôme,

      Je vous remercie pour votre commentaire exprimé dans un bel esprit de fraternité qui est tout à votre honneur. Vous parlez de l’importance du discernement, et vous avez bien raison. Cependant, si nous voulons effectuer un bon discernement, il est important d’aller en profondeur, surtout quand nous savons que beaucoup de mensonges et de propos diffamatoires circulent à notre époque sur internet. Vous dites : « Un discernement sommaire devrait … » et là est justement la question véritable. Il ne faut pas effectuer un « discernement sommaire », surtout quand cela implique la réputation des gens ainsi que le risque de combattre de possibles instruments choisis par le Seigneur. Il faut s’assurer de pouvoir examiner en profondeur pour discerner en profondeur, ou alors ne rien dire et s’abstenir de juger, même dans notre esprit, ce qui est dans la ligne la plus pure de la charité chrétienne. Car, tout comme il peut être extrêmement risqué d’utiliser une arme à feu en croyant qu’on sait la manipuler alors qu’on ne sait pas comment s’y prendre, on peut aussi créer beaucoup de dommages si l’on croit pouvoir effectuer un bon discernement alors que l’on ne sait pas comment le faire.

      Or, tout ce que vous affirmez sur Vassula m’indique que vous n’avez certainement pas lu l’Œuvre principale de Vassula, « La Vraie Vie en Dieu », — titre donné par Jésus lui-même — et que vous n’avez certainement pas suivi d’une manière approfondie tout ce qui la concerne, mais que vous procédez par personnes interposées, ce qui n’est pas la meilleure manière de discerner. Ce n’est pas parce que certaines choses sont écrites sur un site internet qu’il faut nécessairement s’y fier, d’autant plus que ceux qui calomnient se donnent souvent l’allure d’esprits « bien-pensants ». Il en résulte que vous vous faites tout simplement l’écho, involontaire peut-être, de tout ce que les mauvaises langues ont fait circuler sur internet au sujet de Vassula. Et cette question de méthode est d’autant plus importante que la prudence est toujours de mise si l’on ne veut pas se mettre en situation d’opposition face aux Œuvres de Dieu. De plus, vous avez certainement lu les propos de Jésus dans L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, lorsqu’Il dit que l’on ne tue pas seulement physiquement, mais qu’on peut aussi tuer une personne en contribuant à détruire sa réputation.

      Personnellement j’ai lu les écrits de Vassula à partir du tout début, ce qui est très important, incluant son éclairante autobiographie « Le ciel existe mais l’enfer aussi », et je suis attentivement son apostolat depuis plusieurs années. Je n’ai trouvé en tout cela qu’une pureté de forme et de doctrine, libre de toutes les subtilités trompeuses que l’on retrouve dans les révélations fausses. De plus, j’ai constaté que les critiques qui lui étaient parfois adressées, comme celles que vous mentionnez, émanaient malheureusement de déformations flagrantes dans l’interprétation des messages ou d’analyses très superficielles qui demandaient clairement à être approfondies.

      Au sujet de sa façon d’écrire, vous ne savez probablement pas que Mgr René Laurentin, éminent prêtre catholique spécialisé dans ce genre de révélations, a étudié minutieusement la manière dont Vassula reçoit ses messages et a pu constater en l’interviewant que cela n’avait absolument rien à voir avec l’écriture automatique, et encore moins avec le spiritisme.

      Vous dites que Vassula parle d’elle, comme si la chose était en soi négative. Mais encore faut-il d’abord regarder comment elle le fait. Si vous aviez suivi Vassula, vous auriez constaté tout d’abord, qu’elle ne parle pas toujours d’elle, et que lorsqu’elle le fait, elle le fait toujours dans un bel esprit d’humilité pour témoigner de la manière dont Dieu est venu la chercher dans sa « nullité ». Dans la même optique, il est faux de dire, comme vous le rapportez, qu’elle « se dit au-dessus des Églises » puisqu’elle travaille en réalité pour l’œcuménisme, car le Seigneur lui a justement confié la mission de réconcilier les Églises. Et il en va de même pour sa position face à l’Église ainsi que la question de correction de ses écrits qui se résument tout autant à des déformations effectuées en sortant les éléments de leur contexte. Bref, en procédant ainsi par ouï-dire et par personnes interposées, ce ne sont pas les écrits de Vassula qui deviennent dangereux, mais plutôt, malheureusement, cette façon de procéder.

      Je ne ressens pas de méchanceté ou de mauvaise volonté en vous, mais tout simplement une insécurité, compréhensible en ces temps de confusion. Si je réfère au contenu de ma vidéo « La religiophobie… », je dirais que celle-ci est courante chez les gens qui fonctionnent dans un mode de pensée formel/institutionnel, insécurité qui fait qu’ils sont particulièrement inconfortables avec les situations imprécises ou nuancées, ce qui les amène par conséquent souvent à vouloir trancher trop rapidement – noir ou blanc– pour se sécuriser, et à créer ainsi des victimes collatérales.

      Votre fidélité à l’Église, votre respect de l’autorité et votre foi en l’obéissance sont admirables, mais elles demandent à mon avis à être exercées d’une manière plus éclairée, en n’étant pas utilisées simplement pour combler des incertitudes. Votre inconfort fait d’ailleurs que vous prenez l’autorité de l’Église à « bras-le-corps » en négligeant de considérer toutes les hésitations et les allers-retours avec lesquelles celle-ci s’exerce la plupart du temps pendant de très nombreuses années dans les cas de révélations privées comme celui de Vassula.

      À ce sujet, il est d’ailleurs faux de dire que l’Église a tranché en ce qui concerne Vassula, car, si vous aviez suivi son cas depuis le début, vous auriez constaté que la position de l’Église s’est constamment modifiée au gré des changements de la personne en autorité qui était chargée de mener les échanges avec elle, fluctuations qui sont aux antipodes d’une décision tranchée.

      Vous dites que vous devez faire un choix entre me faire confiance ou faire confiance à l’Église, ce qui révèle encore une fois votre besoin de trancher et toujours en procédant par personnes interposées. Je vous dis : saisissez plutôt cette occasion pour approfondir les racines de votre foi. Cessez de fonctionner par intermédiaires. Vous pouvez, soit ne pas juger, que ce soit dans vos paroles ou dans votre esprit parce que vous êtes conscient que vous n’avez pas suffisamment d’éléments pour juger et que ce serait manquer à la prudence et à la charité de le faire, ou, si cela ne vous satisfait pas, alors allez au fond des choses en allant lire les écrits de Vassula sans préjugés, en commençant par le début et en demandant à l’Esprit-Saint de guider votre discernement.

      Vous verrez alors vos facultés de discernement s’accroître, votre foi s’approfondir et vous deviendrez une lumière pour l’Église qui attend la plupart du temps de voir les fruits d’une Œuvre avant de juger, comme l’a recommandé Jésus. Et, évidemment, cette dernière suggestion s’applique aussi à toutes les autres révélations qui pourraient éventuellement être portées à votre connaissance. Car, somme toute, l’idée de tirer sur tout ce qui bouge pour ne pas rater l’ennemi ne peut être admise comme une attitude chrétienne digne de l’Église.

      Je vous remercie de m’avoir permis de faire cette mise au point sur Vassula qui a été malheureusement victime de jugements téméraires et de calomnies plus souvent qu’à son tour. D’ailleurs avec tout ce qui a été dit sur son compte, une personne qui n’aurait pas été soutenue par la Grâce aurait déjà abandonné depuis longtemps.

      Dans un autre ordre d’idée, je savais que ma référence à Vassula dans cette vidéo sur la religiophobie pourrait soulever des réticences chez certains, mais j’avais choisi d’aller quand même de l’avant, car il s’agit d’une voix importante de notre temps qui contribue d’ailleurs à nous apporter un certain réconfort en nous montrant que Dieu est très présent à tout ce que vit actuellement l’humanité.

      Vous pouvez en outre être assuré que je n’aurais jamais référé à ses écrits si je n’avais été absolument convaincu de leur valeur. Je termine en vous transmettant mes sentiments les plus cordiaux, et que Dieu vous bénisse.

      Jean-Marcel Gaudreault.

      Répondre
      • Merci Jean Marcel pour cette réponse, cela dit, je pense que vous ne me connaissez pas assez pour être en mesure d’affirmer si je manque de certitude et me raccroche aux jugements de l’Église ou pas. Pensez-vous que Padre Pio en respectant la décision de l’Eglise de l’interdire de messe et de confession n’était pas ferme dans sa foi, ou était immature ?

        Ce n’est pas parce que quand j’exerce mon discernement je n’aboutit pas à la même réponse que vous que je ne discerne pas.

        Veuillez croire que ce que je recherche c’est la vérité, peu importe si elle me dérange ou pas, je n’ai aucun a priori, je laisse toujours la porte ouverte, et reprends toujours les dossiers.

        Mais trancher n’est pas un défaut, c’est ce qui fait la force de l’Eglise Catholique.

        Mes conclusions quant à Vassula Ryden demeurent cela dit très négatives. Hélas, je n’ai pas présentement la possibilité de lire tous ses ouvrages, j’ai cependant écouté nombre de ses vidéos : elle ne me convainc pas et pourtant je suis avec ferveur en faveur de la réunion de nos Eglises Catholique et Ortodoxe, mais il y a un pb de taille dans le respect de la tradition apostolique : je ne peux être dans le respect de mon Eglise et faire fi de ces recommandations, sinon on devient protestant, je ne peux donc communier de mon propre chef dans deux Eglises.

        Quant à Medjugoje, c’est sans appel, désolé, il faut savoir trancher quand c’est nécessaire. Laurentin s’est montré flou, il a dissimulé nombres de faits troublants des déclarations des voyantes, il a perdu à mon sens, toute sa crédibilité lui qui avait fait un si beau travail sur Lourdes et Bernadette.

        L’évêque Zanic et son successeur ont toujours mis en garde sur la fausseté des messages, le Pape François récemment a continué de refuser le statut d’apparition mariale à ces phénomènes tout en acceptant qu’au niveau pastoral elles pouvaient avoir quelques aspects positifs. (c’est d’ailleurs la teneur du décret de la Congrégation pour la Doctrine de la foi du 6/10/95 au sujet de Mme Ryden, confirmé en janvier 2007)

        Les messages ont fait plusieurs foi mentir la Gospa,( mais Jésus nous avait avertis : quand un royaume est divisé contre lui-même…),quand en 1981 elle a affirmé qu’elle ne réapparaitrait que quelques fois.

        La Vierge ne peut pas demander de désobéir à l’Eglise de son fils, Eglise dont elle est la mère !!!

        La Vierge serait apparue environ 40 000 fois à l’heure actuelle, parfois tous les jours, parfois une fois par mois selon les voyants, ce n’est pas dans ses habitudes. Ces apparitions ne sont pas de Dieu, et si elle ne sont pas de Dieu, de qui proviennent-elle ? Un catholique sait répondre à cette question.

        Quant à Luisa Piccaretta, j’attends de voir, mais, je reste assez suspicieux.

        Amicalement

        Jérôme

        Répondre
        • Personnellement, je n’ai rien à rajouter. J’ai dit ce que je me devais de dire, et votre réponse parlera d’elle-même en confirmant mes explications pour ceux qui les auront lues. Je vous demanderais cependant de demeurer respectueux dans votre façon de désigner Mgr Laurentin. Fraternellement, J.-M.G.

          Répondre
  22. À PROPOS DU DIALOGUE INTERRELIGIEUX

    Vous prônez le dialogue inter religieux, je ne vous suis pas du tout là dessus, le dialogue Juif/chrétien restera toujours possible, il l’a d’ailleurs toujours été, je vais mettre les pieds dans le plat mais le dialogue avec l’islam est impossible, il s’agît d’une hérésie très grave dont les fruits ont causé des désastres et qui aujourd’hui + encore qu’avant avance irrémédiablement ses pions dans toute l’Europe et qui n’a qu’un but, conquérir et anéantir le christianisme, la France par exemple est en grave danger (elle est intégralement responsable de sa situation), le christianisme devient crépusculaire, l’athéisme triomphe et l’islam fait de facto son nid putride et déborde.

    Répondre
    • Mon ami, je comprends très bien votre réaction. La montée de l’islam en France et en Europe ainsi que certains éléments à la fois superficiels et « guerriers » de cette religion peuvent effectivement susciter chez nous une forme de répulsion et nous inciter à la traiter sous un angle strictement horizontal ou temporel, en ne la percevant qu’en tant que réalité à combattre. Dans ce contexte, il est donc évident que toute forme de dialogue nous apparaît impossible.

      Pourtant, l’Évangile nous engage à n’avoir de réticences pour personne, et même pour les plus grands pécheurs. Dans L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, nous voyons même Jésus demander à ses apôtres de vaincre les répulsions très fortes qu’ils ressentent à l’endroit des Samaritains — ils ne veulent même pas leur adresser la parole — pour leur communiquer son Évangile. En outre, Il leur a même montré de quelle façon procéder, soit, non en entreprenant avec la Samaritaine un échange rationnel sur leurs divergences de vues doctrinales, mais en lui proposant son Eau vive qui ferait qu’elle n’aurait plus jamais soif.

      C’est cette voie d’élévation que je propose justement dans ma vidéo, tournée vers Dieu et fondée sur notre soif de cette Eau vive. Il n’y en a pas d’autre qui puisse mener à une réconciliation et à une Union véritables. Si vous édifiez vos vis-à-vis en témoignant, par ce que vous êtes, de la beauté, de la grandeur, de la noblesse et de l’altitude de votre foi chrétienne en leur faisant pressentir cette Eau vive à laquelle vous étanchez votre soif, vous n’aurez pas à les combattre, car vous les convertirez. Beaucoup de musulmans se convertissent d’ailleurs actuellement à travers le monde en découvrant la beauté de la Foi chrétienne.

      C’est pourquoi nous devons travailler sans cesse avec ardeur à notre sanctification, et c’est aussi pour cette raison que nous devrons vivre prochainement une grande purification dont la pandémie actuelle est déjà le prélude. Fraternellement, J.-M.G.

      Répondre
      • Je méditerai vos propos, je sais instinctivement que mon attitude est contraire aux préceptes du seigneur mais je sais aussi qu’à certaine période, Dieu s’est manifesté auprès par exemple de Jeanne d’Arc car la lutte était la seule option ce qui créer un trouble duquel j’ai bien du mal à faire le tri …

        Répondre
  23. COMMENT PEUT-ON ÊTRE ASSURÉS QUE CERTAINS FOSSILES NE SONT PAS DES FORMES TRANSITIONNELLES?

    (En réponse à la capsule vidéo “Le mythe des hommes-singes 2”)

    Juste une question de compréhension au sujet de l’argument tiré du manque de “formes transitionnelles” : ces dernières, si elles existaient, comment seraient elles distinguées d’une nouvelle espèce encore inconnue? Ou alternativement, comment peut-on être certain que tel fossile n’est pas le vestige d’une forme transitionnelle ? Pour les évolutionnistes, l’australopithèque n’est-il pas une forme transitionnelle, avant l’arrivée de l’homme moderne ?

    Répondre
    • Bonjour. On ne peut déduire l’existence d’une forme transitionnelle sur la base d’une simple observation d’une autre espèce, parce que ce serait vraiment non scientifique et trop facile d’imaginer toutes sortes de cheminements hypothétiques qui les feraient passer de l’une à l’autre sans que nous n’ayons quelque preuve que ce soit à donner, comme je le montre dans l’exemple de ma vidéo en parlant des meubles de ma maison. Pourtant c’est ce que font constamment les évolutionnistes qui ont même, à une certaine époque, imaginé que les baleines, en tant que mammifères, provenaient d’une espèce terrestre disparue ressemblant au loup.

      Si les formes transitionnelles existaient vraiment, selon les critères mêmes de Darwin, nous devrions observer dans les gisements fossiles des séries de formes qui afficheraient des changements progressifs permettant justement de faire des liens entre les différentes formes animales. Or, il n’en est rien parce que la plupart des formes animales, telles que nous les observons aujourd’hui, portent des organes qui font preuve de « complexité irréductible », c’est-à-dire de composantes qui ne peuvent être fonctionnelles tant que tous leurs éléments n’ont pas été assemblés et qui ne peuvent par conséquent, être construites d’une manière progressive (ex : œil, oreille, patte d’oiseau, etc.)

      C’est pourquoi, comme je l’explique dans ma vidéo, pour maintenir à flot leur théorie sans avoir de faits tangibles pour la soutenir, les évolutionnistes sont contraints « d’imaginer » des liens qu’ils supposent, mais qui n’ont jamais été observés, ce qui n’est encore une fois pas du tout scientifique et, en abusant de la crédibilité que nous leur accordons, ils nous demandent de faire un acte de foi dans ce qu’ils imaginent mais qui n’est pas visible. De plus, alors que les nouvelles formes animales que nous découvrons, jour après jour, devraient justement nous montrer enfin ces liens supposés entre les différentes formes animales, ils ne font que nous révéler de nouvelles espèces absolument originales qui rendent les « suppositions » des évolutionnistes encore plus gratuites et difficiles à soutenir.

      Et je termine en vous donnant les paroles mêmes de Jésus exprimées dans Leçons sur l’épître de saint Paul aux Romains, (p.132-134) qui confirment le fait « d’actes créateurs multiples » :

      « Dieu seul peut mettre de l’ordre dans le chaos et le peupler d’innombrables créatures qui forment la Création. Ce Créateur très puissant n’a pas eu de limites dans ses actes créatifs, qui ont été multiples. Pas de limites non plus dans la création de créatures déjà parfaites, parfaites selon le but pour lequel chacune d’elles a été conçue. Voilà une sottise que de croire que Dieu, après avoir décidé de se donner une Création, ait pu faire des choses informes ou incomplètes, et attendre d’en être glorifié seulement à la fin du cycle évolutif, lorsque chaque créature, et toutes les créatures ensemble, auraient atteint la perfection de leur nature, en devenant enfin aptes à satisfaire le but naturel ou surnaturel pour lequel elles auraient été créées.

      « De même qu’une telle théorie ne peut s’appliquer aux créatures inférieures, dont le but naturel est situé à l’intérieur d’un espace de temps limité, de même et à plus forte raison elle ne peut s’appliquer à l’homme, créé dans un but surnaturel et destiné à la gloire du Ciel. Pourrait-on seulement imaginer un Paradis dont les légions de Saints glorifiant Dieu autour de son trône seraient le produit dernier d’une longue évolution de bêtes sauvages? »

      Cordialement, J.-M.G.

      Répondre
  24. QUELLES SONT LES CAUSES DE L’HOMOSEXUALITÉ?

    (En réponse à la capsule vidéo “Le masculin et le féminin dans la Création”)

    Bonjour , j ai lu quelque part que le narcissisme est a l origine de toutes les déviations dont l homosexualité qui une negation de l altérité des sexes , et il est possible qu il y est d autre cause a cette perversion , je voudrais connaitre votre avis .

    Répondre
    • Bonjour. L’homosexualité est le résultat d’une interaction complexe entre des facteurs biologiques (ex : hormones…) psychologiques (ex : éléments contribuant à la construction de l’identité sexuelle chez l’enfant…) et spirituels (degré de sanctification vs perversion). Et elle est d’autant plus complexe que ces différents types de facteurs entrent en interaction, la forme prise par ces interactions variant considérablement d’un individu à l’autre.
      Chez certains les facteurs hormonaux peuvent primer (ex : exposition incontrôlée de la mère à des hormones synthétiques ou autres…), chez d’autres, les facteurs psychologiques peuvent avoir préséance (ex : absence ou rejet de l’un des parents…) alors que chez d’autres elle peut être uniquement l’effet d’une perversion (ex : recherche désordonnée de plaisirs sensuels).

      Extérieurement, elle peut donc se présenter effectivement comme une forme en apparence homogène de narcissisme niant l’altérité des sexes, mais dans les faits, ce pseudo-narcissisme peut avoir des origines très diverses qui engagent très différemment la responsabilité de chaque personne. Par exemple, une homosexualité causée par un dérèglement hormonal pourrait constituer une véritable croix pour une personne qui désire sincèrement se sanctifier, alors qu’il en ira tout autrement pour une personne qui vit dans la perversion. Espérant que ces quelques explications vous auront été utiles. Cordialement, J.-M.G.

      Répondre
  25. QUELS SCIENTIFIQUES APPROUVENT MARIA VALTORTA? SON OEUVRE NIE-T-ELLE VRAIMENT TOUTE FORME D’ÉVOLUTION?

    Bonjour je suis chretien et très sceptique (le doute fait avancer la foi à sa manière je pense mais là est un autre débat) on dit que Maria Valtortat est approuvé par des scientifiques. Lesquels?
    Aussi Maria Valtorta nie l’évolution des espèces. De toutes les espèces? Du reptile à l’oiseau le nie-t-elle? Comment cela ce fait-il que dans les strates de la Terre à différentes couches(donc à differentes periodes), en étudiant une espèce particulière (admettons le canidé) qu’on trouve à differentes strates au fur et à mesure qu’on avance vers la surface (donc en strate donc en pèriode) cette espèce soit de plus en plus perfectionnée et complexe jusqu’à sa forme actuelle?
    Quelle est l’âge de la Terre? Merci

    Répondre
    • Bonjour Pierre,

      Tout d’abord, je n’ai rien contre le scepticisme. C’est d’ailleurs ce qui m’a permis de débusquer tous les mensonges et les contes de fée scientifiques dans lesquels nous baignons depuis trop longtemps. Le scepticisme n’a donc rien de négatif en autant qu’il est exercé avec un discernement, une modération et une humilité qui lui permettent de reconnaître ce qui est vrai, et non comme un mauvais filtre qui ne laisserait rien passer, même la Vérité.

      Pour répondre à votre première question, les 15,000 pages de descriptions de la Vie du Christ écrites d’une traite, sans ratures par Maria Valtorta, ont été étudiées scientifiquement, notamment par Jean Aulagnier polytechnicien et par Jean-François Lavère ingénieur. Plus de 10,000 données concernant différents domaines (arts, astronomie, botanique, zoologie, éducation, ethnologie, géographie, géologie, géopolitique, monnaie, etc.) ont ainsi été classifiées, analysées et confirmées comme étant exactes à 99,6 %, les 0,4 % qui restent portant pour la plupart sur des détails qui n’étaient pas nécessairement erronés, mais difficiles à confirmer. Pour avoir un dossier plus complet, vous pouvez lire le livre « l’Énigme Valtorta vol. 1 » de J.F. Lavère.

      Je vous recommande cependant de lire d’abord au moins le premier livre de L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, et idéalement quelques-uns — si vous vous sentez capable de vous arrêter–, sinon vous ne serez pas en mesure d’apprécier toute la portée et la valeur de ces analyses scientifiques. De plus, la lecture de l’Œuvre nous livre déjà un contenu qui est tellement réaliste et vraisemblable, sur tous les plans, y compris les plans théologique et dogmatique, qu’elle nous donne déjà l’occasion de nous faire une bonne idée si ce n’est qu’elle est très convaincante! Jean Aulagnier affirmait d’ailleurs qu’aucune intelligence humaine ne pouvait maîtriser un tel savoir dans des matières si variées, d’autant plus que Maria Valtorta était gravement malade.

      Pour ce qui est de votre seconde question, elle comporte deux volets imbriqués : le volet d’une « possible » succession des espèces et celui de la datation par stratification. Et nous avons justement été bernés sur ces deux volets. Tout d’abord, je ne sais pas si vous avez regardé ma première capsule sur « L’évolution et ses illusions » mais, il n’y a pas d’espèces intermédiaires. Elles n’existent pas. Encore récemment quelqu’un m’écrivait : « Bonjour Monsieur, J’ai été très intrigué, en regardant la capsule où vous parlez de la théorie de l’évolution vs Création divine, par les lacunes que présentent les théories scientifiques au sujet des origines des espèces, et de l’Homme. En effet, après une minutieuse recherche qui m’a pris beaucoup de temps, j’ai constaté qu’aucun scientifique n’est capable de montrer clairement un lien évolutif entre des lignées animales bien distinctes, et que tout repose sur des bouts d’os extrapolés et des théories établies comme des vérités. Rien que dans la lignée “humaine” il n’y a que des points d’interrogations au niveau des chaînons manquants, et on ne peut le comprendre qu’en abordant le sujet par le spectre de la création et de la chute de l’Homme. Les choses semblent donc claires, Dieu a créé toutes les espèces telles qu’elles existent aujourd’hui. »

      D’ailleurs, dans l’Œuvre de Maria Valtorta, je parle ici plus précisément des Cahiers de 1943 à 1950 où l’on retrouve des dictées de Jésus, ce n’est pas Maria Valtorta qui affirme qu’il n’y a pas d’évolution, mais bien Jésus Lui-même qui Lui dit à quel point cette théorie Lui fait horreur et parle du « prodige spontané de la création de l’homme intelligent » ainsi que, en ce qui concerne les animaux, « d’actes créatifs multiples ». Pour nourrir vos réflexions à ce sujet, je vous invite donc à lire le livre du biogénéticien M. Denton « Évolution, une théorie en crise », ou simplement à constater, ce qui est plus court, qu’on nous demande toujours d’imaginer les formes intermédiaires sans nous les montrer.

      Quant au deuxième volet de la datation par stratigraphie (principe de la superposition des couches) qui fut proposé par Sténon au XVIIème siècle, il est tout aussi erroné. En effet, ce principe qui faisait que l’on considérait que les couches les plus basses étaient les plus anciennes avec des fossiles plus anciens et que les strates les plus élevées étaient plus récentes avec des fossiles plus récents, a été invalidé depuis déjà plusieurs années par le sédimentologue Guy Berthault. Celui-ci a démontré en laboratoire que toutes ces couches sédimentaires peuvent facilement se former en quelques mois, voire quelques semaines, — comme par exemple, lors d’un déluge … — par un phénomène naturel de granulo-classement lié à la finesse des particules, de telle sorte que la matière et les fossiles des strates les plus basses peuvent tout aussi bien dater de la même époque que ceux des couches de surface. Et ceci, comme vous pouvez le soupçonner, fait s’écrouler tout le scénario chronologique avec lequel on nous a entretenus pendant bon nombre d’années.

      Quand on y regarde de plus près, on s’aperçoit donc qu’une foule d’affirmations concernant les dates ne sont en réalité que des spéculations qui s’appuient sur peu de choses. En fait, je dirais que ce sont de véritables châteaux de cartes spéculatifs qui s’effondrent totalement si l’on retire la moindre de leurs suppositions. Pour vous familiariser avec toute la fragilité du système de datation qu’on nous propose depuis plus d’un siècle et l’effondrement qui est en train de s’opérer, je vous propose donc la vidéo suivante qui fait état des travaux de Guy Berthault, travaux qui sont maintenant officiellement reconnus par la communauté scientifique, même si on ne le crie pas sur les toits, vous devinez pourquoi, et que l’on peut même considérer, je ne suis pas le seul à le dire, comme une grande découverte. https://www.youtube.com/watch?v=25w_Ql6Y4ng

      Enfin, pour ce qui concerne l’âge de la terre, je vous suggère la conférence de Dominique Tassot qui illustre bien sur des bases scientifiques toute la fragilité du château de cartes dont je vous parle : https://www.youtube.com/watch?v=nxCGgijuFIo

      Sans vouloir faire de publicité, si vous le désirez, vous trouverez aussi dans mon livre, non seulement les principaux arguments qui vont à l’encontre de la théorie évolutionniste – 2 premiers chapitres– mais surtout une anthropologie spirituelle – les 19 chapitres qui suivent –, c’est-à-dire un modèle qui présente d’une manière concrète une conception de la Création de l’Homme et du Monde qui articule d’une manière cohérente la dimension spirituelle avec les données scientifiques récentes, une fois celles-ci épurées de leurs mensonges évidemment.

      Je vous souhaite de bonnes réflexions.

      Cordialement,

      Jean-Marcel Gaudreault.

      Répondre
  26. POURQUOI L’OEUVRE DE MARIA VALTORTA EST-ELLE SOUVENT DÉNIGRÉE DANS LES MILIEUX CATHOLIQUES TRADITIONNALISTES?

    Dans les milieux catholiques traditionalistes dont je fais partie, Maria Valtorta et son oeuvre sont dénigrées, détractées. Et je ne comprends vraiment pas pourquoi. Je suis en pleine lecture de “l’Evangile tel qu’il m’a été révélé” et je n’y vois que du bien, que du bon et du Saint! Le discours y est clair, tant, qu’un petit enfant peut le lire et le comprendre totalement! Je pense que l’homme a perdu son âme d’enfant, c’est à dire la plus pure, la plus innocente, la plus belle! Et le Christ nous enjoint d’avoir une foi d’enfant, une foi naturelle! Avez- vous , Jean-Marcel Gaudreault, un avis sur ce dénigrement, sur ce rejet? Merci d’avance pour votre réponse, et que Dieu vous bénisse.

    Répondre
    • Il y aurait beaucoup de choses à dire pour répondre à cette question, tellement elle implique beaucoup d’angles et comporte plusieurs volets. Mais, pour aller simplement à ce qui me semble être l’essentiel, je parlerais du « pharisaïsme contemporain ». Toutes les sphères de l’activité humaine qui comportent un élément de pouvoir attirent les humains qui sont attirés par le pouvoir. Et toute la sphère du religieux qui fraye avec le pouvoir suprême, pouvoir divin, ne fait pas exception à la règle.

      Justement, à l’époque de Jésus, toute la sphère de la religion avait été envahie et accaparée par des gens qui se plaisaient à instrumentaliser la doctrine pour encadrer, structurer et dominer la population. Et ce phénomène est aussi présent chez nous, aujourd’hui, chez certains ministres de l’Église, même s’il ne s’applique pas évidemment à tous les prêtres. Par conséquent, quand survient une révélation authentique et véritablement spirituelle comme celle de L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, qui véhicule une spiritualité toute Pure, tout Vivante et tout Divine, elle ne peut que déranger, car elle vient, par sa nouveauté et sa pureté, menacer tout le cadre trop humain sur lequel certains ont établi, que ce soit leur ministère, leur assurance ou leur pouvoir.

      De plus, il faut nous l’avouer, nous avons tous, nous aussi, un peu de pharisaïsme en nous, dans la mesure où nous avons souvent tendance à encadrer et à structurer notre vie spirituelle autour de certitudes, de convictions ou de façons de faire qui nous sécurisent et qui nous assurent d’un certain pouvoir sur la vie, sur Dieu, sur autrui et sur notre destin, sans que celles-ci soient nécessairement très spirituelles. C’est pourquoi certains laïcs sont aussi dérangés par l’Œuvre de Maria Valtorta, car elle vient menacer tous les éléments humains sur lesquels ils se sont confortablement installés avec le temps. Ce qui donne justement des remarques du genre : « Ce n’est pas l’Évangile qu’on nous a enseigné », « Jésus est trop bavard », « Il y a des paraboles et des miracles que nous ne connaissons pas et qui ne sont pas dans les Évangiles », « Jésus est trop sensible », etc.

      C’est pourquoi nous pourrions dire que L’Évangile tel qu’il m’a été révélé est une excellente occasion, pour nous comme pour les pasteurs, de renouveler notre spiritualité en la dégageant des assises souvent trop « terrestres » sur lesquelles nous l’avons établie, et de la rendre ainsi encore plus libre, plus pure, plus spirituelle et, pourquoi pas, plus sainte.

      Cordialement,

      J.-M.G.

      Répondre
  27. QUELLE EST LA CAUSE DE CERTAINES DIFFÉRENCES ENTRE LES RÉCITS DE MARIA VALTORTA, ANNE-CATHERINE EMMERICH ET THÉRÈSE NEUMANN?

    Bonjour Mr Gaudreault,
    merci encore pour vos vidéos pleines de bon sens et de savoir et merci pour le temps que vous preniez pour répondre au commentaires.
    Je vient a vous car je me suis récemment posé des question après des recherches que j’ai fait sur les visions de Maria Valtorta, Anne Catherine Emmerich et Therese Neumann dont j’avait les ouvrages à disposition.
    J’ai décidé de comparer des passages des visions sur la vie de Jésus de ces 3 mystiques afin de voir si des détails se retrouvaient dans les 3 oeuvres. Pour ainsi montrer l’authenticité des visions.
    Par exemple dans les 3 oeuvres, au passage sur la crucifixion, les mystiques nous parle du bras gauche qui est tiré et disloqué car il est trop écarté du trou (détail présent dans la Passion Du Christ de Mel Gibson) .

    -Maria Valtorta : “La main droite est clouée. On passe à la gauche. Le trou ne correspond pas au carpe. Alors ils prennent une corde, lient le poignet gauche et tirent jusqu’à déboîter la jointure et arracher les tendons et les muscles sans compter qu’ils déchirent la peau déjà sciée par les cordes de la capture. ”

    -Catherine E : “Lorsque les bourreaux eurent cloué la main droite du Sauveur, ils s’aperçurent que sa main gauche, qui avait été aussi attachés au bras de la croix, n’arrivait pas jusqu’au trou qu’ils avaient fait et qu’il y avait encore un intervalle de deux pouces entre ce trou et l’extrémité de ses doigts : alors ils attachèrent une corde à son bras gauche et le tirèrent de toutes leurs forces, en appuyant les pieds contre la croix, jusqu’à ce que la main atteignit la place du clou. Jésus poussa des gémissements touchants : car ils lui disloquaient entièrement les bras. Ses épaules violemment tendues se creusaient, on voyait aux coudes les jointures des os.”

    -Therese Neumann : “Quand son tortionnaire veut clouer son poignet gauche, il constate que le trou percé est trop à l’extérieur. Alors il noue une corde autour du poignet. Puis, tandis qu’un esclave s’agenouille sur son thorax, l’autre tire sur son bras gauche, jusqu’à ce que le poignet soit en face du trou. En agissant ainsi, il a luxé son épaule gauche”

    Bref, c’est tout simplement incroyable ! Surtout qu’à chaque fois, le bras gauche est dis être cloué après le bras droit. Il y a aucune erreur. Des détails comme celui prouvent ou laissent penser que ces mystiques ont vraiment vus Jésus, il y a 2000 ans. Je pense qu’il y a plein d’autres similitudes comme ca partout dans ces 3 oeuvres.

    Seulement, j’ai trouvé un problème en m’attaquant au passage ou Simon de Cyrene aide Jésus a porter sa croix, il y a quelques différences.. “Je vais faire vite sans tout le temps citer”

    -Therese Neumann : Simon de Cyrène, quand il est stoppé, est accompagné de ses 2 fils “un grand et un plus petit, avec d’autres arbustes sous les bras’
    -Maria Valtorta : Simon de Cyrène accompagné de 2 fils : “Les deux fils, allongés sur le tas de légumes, regardent et rient après les juifs en fuite.” Et il y a un âne contrairement a Therese Neumann et Anne C E.
    -Catherine E : Simon est accompagné de 3 fils ? “Simon de Cyrène, accompagné de ses trois enfants, et portant sous le bras un paquet de menues branches” ET “ses fils portaient des robes bariolées. Deux étaient déjà grands ; ils s’appelaient Rufus et Alexandre, et se réunirent plus tard aux disciples. Le troisième était plus petit, et je l’ai vu encore enfant prés de saint Etienne. ”

    Voici une première “contradiction”. Ensuite, chez Maria Valtorta, Veronique tend son voile a Jésus avant que Simon n’aide Jésus a porter sa croix alors que chez Therese Neumann et Anne Catherine E, c’est juste après que Simon n’intervienne.

    Alors oui, je pense que c’est qu’une infime “erreur” par rapport a tout ce qui est très cohérent dans les visions. Par exemple, dans les 3 passages, Simon le C est décrit pareil, fort, robuste, habillé en étranger,… Il porte la croix par l’arrière/milieu et Jésus porte l’avant…

    Bref, je me questionne sur ces différences que je vous ai citées. Pourriez vous m’éclaircir sur la cause de ces différences, (peut être un simple oubli, une erreur de mise en ordre des visions reçues, les 3 mystiques n’étaient pas placés au meme endroit donc ne voyaient pas la scène de la même manière…) qu’en pensez vous ?

    Merci d’avance 😉

    B.

    Répondre
    • J’ai déjà fait, comme vous, ce genre de comparaison entre diverses descriptions de la vie et de la passion du Christ. Quoique, à l’époque, j’ai travaillé avec les descriptions de Maria Valtorta, Anne Catherine Emmerich et Marie d’Agreda. Et, nous pouvons effectivement constater des similitudes, mais il y a aussi parfois, si ce n’est souvent, des différences. Je crois qu’il ne faut pas nous en étonner ou en être troublés pour plusieurs raisons.

      Tout d’abord, toutes ces visions n’ont pas été recueillies de la même manière ou si vous voulez dans le même contexte. Par exemple, les visions d’Anne Catherine Emmerich n’ont pas été écrites par elle-même mais par un intermédiaire, Clemens Brentano, ce qui peut avoir affecté grandement la précision des descriptions. De plus, elles n’avaient pas toutes le même but. Ainsi, certaines visions semblent avoir une dimension mystique, d’où la possibilité qu’elles aient été présentées de façon plus générale, moins précise et que s’y mêlent des éléments symboliques.

      Enfin, il y a le facteur humain que vous soulignez avec raison et qui n’est pas le moindre. Même lorsque les gens observent une même scène en étant placés au même endroit, ils ne l’interprètent pas de la même façon, de telle sorte qu’on peut observer dans leurs descriptions des différences importantes. Alors imaginez lorsqu’il s’agit de scènes d’une autre époque, comprenant des personnages, objets, vêtements ou autres qui ne nous sont pas familiers et qui sont observés souvent selon des angles différents.

      Justement, si vous regardez les notes du 28 décembre 1947 de Maria Valtorta, données dans ses cahiers de 1945 à 1950, vous verrez qu’elle était, à un certain moment, particulièrement troublée parce que, dans ses visions, elle voyait que la Vierge avait les cheveux d’un blond pâle « presque couleur paille, presque de l’or pur », alors que Bruno Cornacchiola, le voyant de Tre-Fontane auquel elle était apparue, la décrivait comme ayant des cheveux noirs de type oriental. Or, il a fallu que la Vierge lui apparaisse gentiment pour la rassurer en lui disant : « Ne crains rien, Maria. L’ombre de la grotte et de mon manteau a beaucoup contribué à cette erreur. Il n’était d’ailleurs pas nécessaire qu’un pécheur me dévoile parfaitement comme Bernadette, Lucie, Jacinthe, François ou le petit Jean de mon Jésus, qui sont innocents. »

      Nous voyons donc que les divers buts, situations et personnes impliquées peuvent faire varier considérablement certains aspects des descriptions. Par contre, lorsqu’il s’agit d’avoir une description exacte et précise des choses, je suis convaincu que les dictées données à Maria Valtorta ne peuvent être égalées, car elles ont été données justement pour nous décrire les événements tels qu’ils se sont déroulés. Jésus a même indiqué à un certain moment, à Maria, de ne rien ménager au niveau des détails, en soulignant que plus elle serait minutieuse à ce sujet, plus elle pourrait lui amener d’âmes.

      Pour éviter les erreurs et les imprécisions, Il lui a aussi demandé de ne rien écrire de mémoire, mais de cesser d’écrire lorsque les visions cessaient. Enfin, Il a précisé l’importance de ne rien oublier, ne serait-ce qu’une virgule qui pourrait changer tout le sens d’une phrase.

      Cordialement, J.-M.G.

      Répondre
      • Merci beaucoup pour votre réponse. Pensez-vous donc que je dois privilégier la version de Maria Valtorta si un passage diffère d’une (ou plusieurs) autre mystique ? Est-il possible que Jésus donne des visions différentes que la réalité your accentuer des points de l’évangile ?
        Je vais continuer mes recherches.

        Répondre
        • Sans aucun doute. La vérité demeure toujours la même, mais les angles avec lesquels les événements sont abordés peuvent varier dans les visions en fonction du but visé pas Jésus. Cependant, comme je le soulignais à la fin de ma réponse précédente (que je viens tout juste de compléter), la particularité de l’Œuvre de Maria Valtorta et ce qui la distingue fortement de toutes les autres est cette insistance qu’a eue Jésus auprès de Maria Valtorta pour la rédaction minutieuse des détails.

          Celui-ci lui a ordonné, pour toute la rédaction de l’Œuvre, de ne rien ménager au niveau des détails, en affirmant que plus elle serait minutieuse à ce sujet, plus elle pourrait lui amener d’âmes. Pour éviter toute erreur ou imprécision, Il lui a aussi demandé de ne jamais écrire quoique ce soit de mémoire, mais de cesser d’écrire lorsque les visions cessaient.

          Enfin, Il a précisé l’importance de ne rien omettre, ne serait-ce qu’une virgule qui pourrait changer tout le sens d’une phrase. Ces ordres de Jésus sur la description des visions sont tout à fait inédits en comparaison avec les autres mystiques connus. En cas de discordance, Maria Valtorta est donc, sans contredit, la visionnaire la plus fiable.

          Répondre
          • D’accord, merci encore de votre réponse. Il est vrai que Maria Valtorta décrit énormément chaque scène. J’ai beaucoup aimé la description de Jésus montrant ses plaies à Thomas. On a l’impression d’assister en temps réels à la scène.

  28. L’OEUVRE DE MARIA VALTORTA EST-ELLE VRAIMENT INSPIRÉE?

    (En réponse à la capsule vidéo “Dieu et le couple”)

    L’évangile de Maria Valtorta est il réellement inspiré? vous mettez des choses dans la bouche de Jesus qui peuvent tres bien venir simplement de l’esprit de M.Valtorta…
    A part çà , merci pour cette vidéo riche en enseignements…

    Répondre
    • Mon ami, je vous comprends d’être sceptique, c’est un réflexe de protection qui est tout à fait légitime, surtout en cette époque où tant de voix discordantes prétendent parler au nom de Dieu. De plus, je ne cite dans ma vidéo que quelques extraits centrés sur un thème unique.

      Pour vous convaincre, je pourrais évidemment rédiger ici une multitude de lignes, et ce ne serait pas difficile pour moi, d’autant plus que j’étudie cette Œuvre depuis plus d’une trentaine d’années. Cependant, ce travail de réflexion et d’accueil de l’Œuvre ne peut se faire par personne interposée.

      Il n’y a qu’une seule façon pour vous d’en avoir le cœur net, et c’est de commencer à la lire. Si vous abordez cette lecture avec sincérité et simplicité, sans nécessairement laisser tomber pour autant votre esprit critique, mais en y mettant toute votre bonne foi, vous verrez alors que, même la personne la plus sainte parmi les plus saintes n’aurait pu écrire ce « miracle littéraire » dont se dégage un Esprit divin de Sagesse et de Vérité qui ne peut tromper. Osez inscrire ce pas de recherche dans votre quête de Dieu, et vous ne le regretterez pas!

      Répondre
  29. LA TRACE D’UNE ÉTAPE ÉVOLUTIVE ANTÉRIEURE PRÉSENTE CHEZ DE NOMBREUSES ESPÈCES?

    (En réponse à la capsule vidéo “Le mythe des hommes-singes 2”)

    Bonjour
    Un problème, cela dit, reste sans solution. De nombreuses espèces gardent la trace d’une étape antérieure.
    exemple, le python et le boa ont sur leurs bassin de minuscules pattes, ce qui tend à prouver qu’avant il étaient des lézards, os qui ne servent à rien à présent.
    La vache a deux doigts plus un troisième assez petit à l’arrière des deux autres, ce qui tend à prouver qu’avant, elle avait trois doigts, ou plus.
    Dieu ne peut pas se tromper, s’il crée d’un coup.
    Qu’en dites-vous ?

    Répondre
    • Votre question est très intéressante, car elle fait bien ressortir un piège dans lequel beaucoup de gens sont malheureusement tombés. En réalité, les faits que vous mentionnez ne posent aucun problème. Le véritable problème se situe dans le fait qu’on a réussi à convaincre les gens d’une évolution à partir de suppositions aussi minces que celles-ci. En science, lorsqu’on tente d’expliquer un phénomène, on doit privilégier l’interprétation la plus parcimonieuse et la plus vraisemblable plutôt que celle qui exige que notre imagination fasse toutes sortes de pirouettes prodigieuses pour prouver ce que l’on veut prouver.

      L’écart entre le trait anatomique souligné, par exemple pour le python : de minuscules pointes– et la morphologie du lézard — on n’a qu’à penser à la structure globale des pattes situées sur le côté, à laquelle on peut ajouter la forme du corps, de la gueule, de la queue, de la tête etc. — est tellement gigantesque, que nous sommes ici tout simplement devant l’une des multiples particularités anatomiques qui existent dans le monde animal et qui peuvent être présentes pour une multitude de raisons autres que l’évolution.

      Ce genre de “pseudo-preuve” remonte à une époque où les théoriciens évolutionnistes se sont mis à examiner la morphologie des animaux et à commencer à voir tout ce qui paraissait superflu ou ne semblait pas avoir d’utilité évidente sur le plan fonctionnel comme étant une preuve d’une étape antérieure. Il en a été ainsi pour le petit orteil et les lobes d’oreille chez l’humain qu’on disait être en voie de disparition, ainsi que pour l’appendice auquel on ne voyait également aucune utilité et qu’on considérait comme un reliquat d’une étape antérieure. Cependant, on découvre aujourd’hui que cet appendice qu’on croyait inutile pourrait servir à stimuler la production de bactéries intestinales très bénéfiques pour la digestion. Il est donc très important de faire la différence entre les spéculations tout à fait gratuites qui exigent un travail dirigé pour ne pas dire biaisé de notre imagination, et les données probantes.

      Malheureusement, les évolutionnistes ont souvent confondu les deux en faisant passer les premières pour les secondes et en contribuant ainsi à berner toute une population. Sans vouloir ridiculiser, avec des données aussi ténues ainsi qu’un laxisme intellectuel et un manque de rigueur aussi flagrants, on pourrait considérer que les ailes que portent à un certain moment les fourmis « tendent à prouver » qu’elles ont un ancêtre chez les oiseaux. En d’autres termes, il faut avoir vraiment beaucoup d’imagination pour être évolutionniste aujourd’hui, après plus de 100 ans d’absence de preuves.

      Et je termine en citant Jésus Lui-même qui, comme vous pourrez le voir, n’exclut pas la possibilité de toutes sortes de variétés structurelles, tout en maintenant le fait qu’il n’y a pas d’évolution :

      « Tout animal est tel qu’il a été fait, depuis des millénaires. Il y a bien eu diminution ou augmentation structurelle des dimensions, croisements avec apparition de races nouvelles, hybridations. Mais malgré l’écoulement des siècles et des millénaires, l’on ne voit jamais le taureau cesser d’être taureau, le lion cesser d’être lion, ni le chien cesser d’être chien, lui qui vit avec l’homme depuis des siècles. Pas plus qu’on ne voit les singes, au cours des millénaires et malgré leurs contacts avec l’homme […] devenir hommes, même pas du point de vue animal. Ce sont les créatures inférieures elles-mêmes qui démentent, par l’évidence des faits, les élucubrations des tenants de la science purement rationnelle. Les animaux sont tels qu’ils étaient. Ils témoignent de la toute-puissance de Dieu par la variété des espèces, mais ils n’ont pas évolué. Ils sont demeurés tels qu’ils étaient, avec leurs instincts, leurs lois naturelles, leurs aptitudes particulières, qui ne sont pas inutiles, même si parfois elles peuvent le paraître. » A l’aube d’une ère nouvelle p. 174-175.

      Fraternellement,

      J.-M.G.

      Répondre
      • Merci pour cette explication. Une idée me vient en complément de votre réponse concernant le serpent : n’est il pas écrit dans la Genese que le Seigneur, pour le punir d’avoir tenté Eve, a frappé le Serpent de la condamnation à ramper ? Il me semble discerner dans cette formulation qu’avant cela il ne rampait pas, donc il avait des pattes …
        Qu’en pensez vous ?

        Répondre
        • Dans les Mystères de l’Ancienne Alliance, Anne Catherine Emmerich décrit effectivement l’apparence du serpent en soulignant qu’il a des pattes et marche debout. La condamnation du serpent se fait cependant, par décret divin. Rien ne laisse donc entendre qu’il y aurait un lien avec une quelconque forme d’évolution, d’autant plus que les enseignements tirés des écrits de Maria Valtorta nous indiquent que ce que Dieu créée, il le créée spontanément par sa Pensée, sans avoir à passer par une forme de transition ou de tâtonnement quel qu’il soit.

          Répondre
  30. COMMENT INTERPRÉTER LES PAROLES DU PAPE JEAN-PAUL II QUI A SEMBLÉ APPROUVER LA THÉORIE DE L’ÉVOLUTION?

    (En réponse à la capsule vidéo “Le mythe des hommes-singes”)

    Merci pour cette vidéo, mais alors comment expliquer que le pape JP II ai dit cela : Aujourd’hui, près d’un demi-siècle après la parution de l’Encyclique, de nouvelles connaissances conduisent à reconnaître dans la théorie de l’évolution plus qu’une hypothèse. Il est en effet remarquable que cette théorie se soit progressivement imposée à l’esprit des chercheurs, à la suite d’une série de découvertes faites dans diverses disciplines du savoir. La convergence, nullement recherchée ou provoquée, des résultats de travaux menés indépendamment les uns des autres, constitue par elle-même un argument significatif en faveur de cette théorie.

    Répondre
    • Chère Madame,

      Votre question est très pertinente et elle me permettra de faire des clarifications importantes par rapport à certaines conceptions fausses qui circulent malheureusement concertant l’autorité papale. J’avais déjà eu vent de certaines des déclarations que vous mentionnez, et, même si cela m’a quelque peu attristé parce que celles-ci contribuaient à entretenir des erreurs courantes, cela n’a nullement remis en question ma confiance et mon respect envers l’autorité papale pour les raisons suivantes.

      Tout d’abord, il faut savoir que les opinions qui sont exprimées par les papes concernant des questions d’ordre scientifique comme celles-ci ne peuvent être considérées comme étant couvertes par l’infaillibilité pontificale. Cette dernière s’applique uniquement aux déclarations solennelles qui sont prononcées ex cathedra et qui touchent des éléments liés à la foi ou à la morale (ex : l’Immaculée Conception, l’Assomption de Marie, l’indissolubilité du mariage, etc.). En dehors de ces questions, même si les papes sont des êtres intelligents et éclairés, ils peuvent faire des erreurs ou faire preuve d’imprécision, surtout lorsque cela concerne des dossiers complexes comme celui de l’évolution, qu’ils n’ont pas le temps de fouiller et d’analyser en profondeur pour en détecter les failles. En outre, dans ce domaine, ils sont exposés eux aussi aux aléas des conceptions mensongères dans lesquelles nous baignons présentement. Les papes lisent et se renseignent comme la plupart des gens le font en essayant de se tenir au courant. Cependant, comme ils s’alimentent souvent aux mêmes sources que celles de la population en général, ils sont susceptibles d’être tout autant influencés par elles dans leur jugement.

      Mais, allons-y par étape. Tout d’abord, la déclaration du Pape François sur la compatibilité du Big Bang avec la Création est tout à fait exacte et pertinente. Que pouvait-il y avoir avant la Création, c’est-à-dire lorsqu’il n’y avait ni matière, ni espace, ni temps, si ce n’est Dieu lui-même, dans son éternité, état qui correspond justement à l’absence de temps. Les scientifiques matérialistes essaient, certes, de contrer cette possibilité en parlant d’univers multiples, mais cela ne fait que reporter plus loin le problème : d’où viendraient ces univers multiples…? (D’ailleurs, Ils ont déjà assez de difficultés pour expliquer l’existence d’un seul univers, pourquoi en ajouteraient-ils une multitude d’autres sur lesquels, ils n’ont absolument aucune preuve?)

      Quant à la deuxième affirmation du Pape François sur la compatibilité de la notion d’évolution avec celle de la Création, elle montre tout simplement qu’il véhicule une conception théiste de l’évolution (évolutionnisme théiste : conception qui tente de concilier les prétentions évolutionnistes avec la foi), position qui ne tient pas la route si nous approfondissons le moindrement le sujet et prenons notamment conscience de l’athéisme que véhicule en profondeur l’évolutionnisme. En d’autres termes, cela nous montre tout simplement que le Pape François en est rendu là dans ses connaissances et réflexions, et qu’il n’a pas eu le temps d’approfondir cette question complexe, ce que je ne peux honnêtement pas lui reprocher dans les circonstances.

      Quant à l’affirmation de Jean-Paul II, la convergence dont elle fait mention (qui n’est pas exacte), nous démontre, comme dans le cas précédent, que le pape était rendu lui aussi à cette étape dans l’approfondissement de ses connaissances et de ses réflexions, d’autant plus qu’il n’avait pas encore pu profiter des travaux récents qui démontrent clairement que la théorie n’est pas confirmée par les données scientifiques mais, au contraire, qu’elle est nettement invalidée, notamment par l’absence de formes transitionnelles. Je développe justement ces questions dans les premiers chapitres de mon livre. (Voir aussi entre autres : Denton, M. Évolution, une théorie en crise)

      Par ailleurs, si vous lisez les enseignements divins transmis à Maria Valtorta, vous verrez que les affirmations faites formellement par Jésus au sujet des erreurs véhiculées par la théorie de l’évolution et à propos du dégoût qu’elle lui inspire sont absolument indiscutables. Un jour prochain, je l’espère, un pape aura le temps de lire ces écrits dont l’authenticité a été validée scientifiquement, et aura la possibilité de promouvoir chez les croyants des conceptions encore plus justes. C’est d’ailleurs justement dans ce sens que vont mes efforts actuellement, car nous avons tous, en tant que croyants, la responsabilité de faire connaître nos réflexions afin de favoriser un progrès éclairé de l’humanité par rapport à ces questions.

      Espérant que cela a pu répondre à vos interrogations.

      Cordialement,

      J.-M.G.

      Répondre
  31. COMMENT CONTINUER À AIMER CEUX-LÀ MÊMES QUI NE SAVENT, NI NE VEULENT AIMER?

    Bonjour Monsieur Gaudreault,

    Je suis en train de lire votre ouvrage. Je découvre au fil des pages un trésor de bon sens et je tiens à vous remercier pour cela. Bien que je ressente assez facilement toute la subtilité de ces différents “Mondes” que l’humanité est appelé à gagner, ou pas, selon ses choix existentiels, j’aimerais vous poser quelques questions sur ce devenir qui à ce jour semble bien compromis pour bon nombre d’entre nous, le plus grand sans doute. Nous sommes sur Terre afin de sublimer notre “essence” en aimant, en nous aimant les uns les autres à travers chaque pensée et action dans notre quotidien, cela est entendu, et je m’efforce à le faire.

    Mais comment ne pas frémir d’horreur devant autant de maux commis, la Terre à ce point pillée, la nature hautement détériorée, les animaux, victimes innocentes, exploités, torturés, mis à mort non pas pour simplement nous nourrir mais dans le seul but de satisfaire nos besoins “egotiques” insatiables? Comment continuer à aimer ceux-là mêmes qui ne savent, ni ne veulent aimer? Ceux-là mêmes qui excluent, frappent et tuent ces semblables?

    J’essaie de toutes mes forces de percevoir, de rencontrer en chacun de nous le Divin, mais ô combien de fois les portes restent désespérément fermées, ou quand elles s’ouvrent l’intention est mauvaise, le Divin est usurpé, bafoué, sali? Est-ce pêcher que de ne pas accepter, en son fort intérieur, ce meurtre organisé du vivant, est-ce pêcher que de souffrir de cela jusqu’à ne plus se sentir à sa place parmi les hommes? J’ai foi en Dieu mais ma foi en l’humain s’étiole, et je me surprends à presque souhaiter un autre déluge, la Fin des Temps, que Dieu frappe durement pour qu’enfin l’humanité comprenne.

    Cœurdialement,

    Répondre
    • Vous avez beaucoup de questions qui demanderaient un long développement. Je dirais néanmoins que les déboires actuels de l’humanité, si horribles soient-ils, j’en conviens avec vous, portent en eux les ferments de l’humilité de demain qui présidera au retour de l’humanité vers Dieu.

      La parabole de l’enfant prodigue, souvent utilisée pour parler du sacrement de réconciliation, n’est pas là uniquement pour illustrer l’histoire des âmes, prises une à une. Elle illustre aussi, et cela nous l’oublions souvent, l’histoire de toute l’humanité dans sa relation avec son Père céleste. Donc, il ne faut pas perdre espoir, car, comme le père de la parabole, Dieu sait attendre.

      Même s’Il sait qu’Il doit nous laisser, pour un temps, sombrer dans le gouffre de notre orgueil, Il sait aussi qu’Il pourra plus tard nous plonger dans l’abîme de son Amour miséricordieux. Doux moments que j’attends comme vous, et qui surviendront, j’en suis convaincu, même s’ils seront précédés certainement de grandes souffrances.

      Donc, patience et confiance.

      Répondre

Laisser un commentaire