Contrairement à ce que certains pensent, la conception créationniste n’exclut absolument pas la possibilité d’une Création se déroulant à travers de grandes périodes de temps. Dans L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, Jésus explique d’ailleurs à un certain moment à ses Apôtres :
« Il [l’Homme] ne se souvient pas que le Tout-Puissant, qui en un instant pouvait sortir du Chaos l’Univers, l’a fait en des phases régulières et séparées en espaces de temps appelés jours. »
L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, tome 5, chapitre 362
Nous voyons donc que les six jours de la Création dont parle la Genèse sont en réalité des grandes phases cosmiques qui ont certainement duré beaucoup plus que vingt-quatre heures.
En outre, toujours dans les enseignements donnés dans L’Évangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta, Jésus affirme à un certain moment :
« Ne vous hâtez pas. Dieu ne se hâte jamais. […] Regardez l’univers. Depuis des siècles, des milliers de siècles, il est comme Dieu l’a fait par des opérations successives. Imitez le Seigneur. »
L’Évangile tel qu’il m’a été révélé, tome 9, chapitre 596.42
Puis, dans les dictées de Jésus relevés dans les Cahiers de 1943, celui-ci affirme :
« Dieu, qui a tout créé, n’a pas créé la mort. Le soleil qui brille depuis des siècles de millénaires est son œuvre. »
Maria Valtorta, Les Cahiers de 1943, p. 424
L’idée que tout aurait été créé en six journées de vingt-quatre heures – ce que j’appelle « le créationnisme naïf » — doit donc être clairement mise de côté. Elle a d’ailleurs causé déjà beaucoup de tort au créationnisme en incitant plusieurs scientifiques créationnistes à ne pas se présenter comme tels pour ne pas y être associés, choisissant plutôt le terme de non-évolutionnistes, alors qu’ils auraient pu, à mon sens, se qualifier de « créationnistes réalistes ».
Cependant, ces grandes périodes de temps qui ont pu présider à la Création de l’homme n’en valident pas pour autant la théorie évolutionniste car, en plus d’être contredite par les données scientifiques, en de très nombreux passages des dictées reçues par Maria Valtorta, Jésus vilipende les évolutionnistes en affirmant à quel point leur théorie est erronée et le dégoûte. En outre, dans Leçons sur l’épître de saint Paul aux Romains, la création de l’homme est clairement présentée comme un acte spontané de Dieu :
« Parler de descendances avilissantes ne sert pas à justifier le prodige spontané de l’homme intelligent. »
Maria Valtorta, Leçons sur l’épitre de saint Paul aux Romains, p.52-53
La chose est tout à fait logique, car, si je devais, par exemple, partir à zéro pour construire tout l’univers qui permettrait aux automobiles de rouler sur la Terre – création des usines pour aller chercher les divers matériaux qui vont entrer dans sa fabrication, création du réseau routier, création du réseau d’alimentation en carburant, création des usines sous-contractantes qui fabriqueront les diverses pièces utilisées dans la fabrication, construction de l’usine de fabrication elle-même etc. — cela prendrait évidemment beaucoup plus de temps que de la simple fabrication d’une automobile qui peut se faire en à peine quelques heures.
Des méthodes de datation problématiques
Cependant, si nous en venons, après à ce long détour nécessaire, aux méthodes de datation, il est de toute évidence qu’elles ne sont absolument pas fiables. Dans une révélation privée moins connue, Jésus affirmait d’ailleurs :
« La science se trompe dans le calcul de l’âge de la terre. »
Solitude, Les secrets de Dieu p. 44
Et la chose est tout à fait compréhensible, car nous n’avons aucun point de référence sûr pour que nous puissions vérifier scientifiquement la validité de ces méthodes. En d’autres termes, elles sont basées sur un château de cartes de suppositions qui n’ont jamais pu être validées parce qu’il est impossible de tester expérimentalement l’effet du passage du temps pour des périodes aussi longues. Les choses se passent donc un peu comme si nous mesurions toutes sortes d’objets avec des règles à mesurer qui n’ont jamais été calibrées.
Ceci fait que les différentes méthodes en arrivent souvent à des évaluations qui sont contradictoires ou qui sont clairement erronées. Ainsi, des roches volcaniques surgies il y a 170 ans près d’Hawaï, par la méthode du potassium argon, ont été datées de presque 3 milliards d’années. Ou encore, des échantillons provenant de l’éruption du Mont St-Helens aux États-Unis en 1980 ont été datés de 300 000 ans, 900 000 ans et 2,4 millions d’années selon les composants de la roche utilisés. On a même trouvé une vis en acier inoxydable et une capsule de bière finlandaise dans des nodules dont la datation officielle était de centaines de milliers d’années.
Donc, nous nageons presque dans du « n’importe quoi», d’autant plus que malheureusement, le style employé régulièrement dans ce domaine par la gent scientifique n’est pas parmi les plus humbles. Nous les voyons souvent « affirmer » mais rarement « exprimer toutes les limites » de ce qu’ils affirment. Quand on y regarde de plus près, on s’aperçoit cependant que leurs affirmations concernant les dates ne sont en réalité que des spéculations qui s’appuient sur peu de choses. En fait, je dirais que ce sont de véritables châteaux de cartes spéculatifs qui s’effondrent totalement si l’on invalide la moindre de leurs suppositions.
Les travaux de Guy Berthault et de Dominique Tassot
Pour vous familiariser avec toute la fragilité du système de datation qu’on nous propose depuis au moins un siècle et l’effondrement qui est en train de s’opérer, je vous propose la vidéo suivante qui fait état des travaux de Guy Berthault – sédimentologue–; travaux qui commencent à être connus, qui sont maintenant officiellement reconnus par la communauté scientifique et que l’on peut même considérer—je ne suis pas le seul à le dire– comme une grande découverte.
Il y a aussi la conférence de Dominique Tassot qui illustre bien toute la fragilité du château de cartes dont je vous parle :
Pour résumer, tout le système de datation par strates proposé pas Nicolas Sténon au XVIIème siècle, qui faisait que l’on considérait les strates sédimentaires les plus basses comme plus anciennes avec des fossiles plus anciens et les strates les plus élevées comme plus récentes avec des fossiles plus récents, s’avère faux. Berthault a démontré en laboratoire et en terrain naturel que toutes ces couches sédimentaires peuvent facilement se former en quelques mois, voire quelques semaines, — comme par exemple, lors d’un déluge– par un phénomène naturel de granulo-classement lié à la finesse des particules. En d’autres termes, il y a de fortes chances pour que la matière et les fossiles des strates les plus basses datent de la même époque que celles des couches de surface, ce qui fait s’écrouler tout le scénario chronologique avec lequel on nous a entretenus jusqu’à maintenant.
Comme nous pouvons le constater, s’il ne faut pas adopter une vision « naïve » d’une création de six jours de vingt-quatre heures, nous ne pouvons pour autant considérer comme des réalités établies les théories issues de techniques de datation de plus en plus discréditées. Ce regard nouveau qu’il nous faut adopter, qui allie les réalités surnaturelles avec les connaissances scientifiques crédibles à notre disposition, nous permettra de plus en plus de répondre à des questions souvent soulevées, comme, par exemple, celle de la possible cohabitation des dinosaures avec l’Homme. Nous aurons l’occasion d’y revenir.